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Le Lyrisme

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Par   •  29 Mars 2015  •  318 Mots (2 Pages)  •  826 Vues

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Le lyrisme

Définition : Le lyrisme est un registre littéraire qui se définit par l’expression des sentiments personnels. A l’origine, la lyre est l’instrument du poète. Tout texte poétique est par définition lyrique.

Caractéristiques du texte lyrique :

➢ Présence du thème amoureux

➢ Célébration de la nature

➢ Expression de la mélancolie, sentiment de la fuite du temps (récurent chez les romanciers)

Indices langagiers :

➢ Forte présence du « je », du « moi »

➢ Lexique des émotions

➢ Ponctuation forte

Dans le sonnet – 2 quatrain + 2 tercets : introduction d’un thème dans les quatrains + réaction de l’auteur a ce thème

Exercices d’application :

Louise Labé, Ô longs désirs, ô espérances vaines, 1555

« Dans quel état d’esprit Louise Labé est elle ? Justifiez votre réponse par l’étude des champs lexicaux, des effets de répétition, de la ponctuation. »

∗ Répétition de ce « Ô » incantatoire, qui exprime une certaine profondeur chez celui qui parle, crée une tension.

Met en évidence les aspects négatifs du sentiment amoureux, les termes propres à la douleur de ce sentiment, « longs désirs », « espérances vaines », « cruautés », « duretés inhumaines ».

Ce Ô souligne l’intensité de cette douleur liée au sentiment amoureux.

∗ Ce texte renvoi à la notion d’élégie, poème où l’auteur pleur ses mots, pour exprimer sa douleur.

∗ Le « ! » exprime l’intensité d’un constat : celui d’une douleur amoureuse très forte, provoqué par ses longs désirs, ses tristes soupirs,…

∗ Le « ? » exprime l’exaspération de l’auteur à travers une question rhétorique. Elle est au sommet de la douleur amoureuse et personne, pas même les dieux, « célestes lumières », ne pourra la faire souffrir d’avantage.

Au final, c’est une interpellation du sentiment amoureux, elle est excédée par la douleur.

∗ Présence d’une forme de provocation qui traduit la colère, la révolte de l’auteur.

∗ Présence du champs lexical du désespoir amoureux : « feux », « dards », « larmes », « navrée », « dureté inhumaine », …

Robert Desnos, A la faveur de la nuit, 1926

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