Le Horla

I.D. : Montrez qu'un phénomène surnaturel perturbe la vie du narrateur.

I.P. 1 : D'abord, dans la nouvelle, «Le Horla», on peut clairement remarquer la présence de diverses manifestations du surnaturel.

• I.S.1 : Le narrateur constate que quelqu'un vient boire le liquide qu'il laisse à côté de son lit puisque sa porte est barré et ce n'est pas lui même qui le boit. De plus, un verre s'est brisé sans qu'il ne lui touche.

1. «À mon réveil, tous les objets étaient demeurés immaculés bien qu'on y eût touché, car la serviette n'était point posée comme je l'avais mise; et, de plus, on avait bu de l'eau et du lait.» (ligne 132).

 L'usage du pronom personnel «On».

2. «Un verre, un beau verre de Venise se brisa tout seul, sur le dressoir de ma salle à manger, en plein jour». (ligne 186)

 Virgule (effet d'accumulation)

• I.S.2 : Le narrateur voit les pages de son livre qui se tournent toutes seules, en plus de voir une rose qui flotte dans le vide lorsqu'il marchait, ce qui le mène à croire qu'un phénomène surnaturel est présent dans son environnement.

1. «Je ne vis rien d'abord, puis tout à coup il me sembla qu'une page du livre venait de tourner toute seule. Aucun souffle d'air n'était entré par la fenêtre.» (ligne 205)

 Déterminants indéfinis «rien» et «aucun» démontrent que le narrateur suspecte un être surnaturel puisqu'il est sûr que c'est la seule chose probable .

2. «Je vis distinctement, tout près de moi, la tige d'une des plus belles roses se casser comme si une main invisible l'eût cueillie; puis la fleur suivit la courbe qu'aurait décrite un bras en la portant en la portant vers une bouche»(ligne 161).

 La comparaison «comme si une main invisible l'eût cueillie» met en relief les ressemblances entre la rose qui lévite et des phénomènes surnaturels.

I.P. 2 : Ensuite, dans la nouvelle, «Le Horla», le narrateur a certaines réactions face aux diverses manifestations du surnaturel.

• I.S.1 :Le narrateur croit qu'il est fou et souffre d'angoisse toute la nuit.

1. «N'était-ce pas moi qui me levais sans en avoir conscience, et qui buvais même les choses détestées, car mes sens engourdis par le sommeil somnambulique pouvaient être modifiés»(ligne 119)

 Cette phrase interrogative nous indique que le narrateur se questionne sur s'il est fou ou non.

2. «Alors, je fus pris d'une colère furieuse contre moi-même. Il n'est pas permis à un homme raisonnable et sérieux d'avoir de pareilles hallucinations!» (ligne 166)

 Cette phrase déclarative met en évidence le fait que le narrateur a peur d'être fou et qu'il ne s' accepterait pas s'il l'était.

• I.S.2 : Le narrateur réalise qu'il y a vraiment quelqu'un d'invisible qui rôde dans les parages.

1. «Je fus certain, certain

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