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Le groupes féminins dans Dom Juan chez Molière

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Par   •  30 Juin 2013  •  2 812 Mots (12 Pages)  •  2 200 Vues

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Exposé

Les groupes féminins dans Dom Juan chez Molière

Introduction:

Dom Juan ou le festin de pierre, est une oeuvre de Jean-baptiste poquelin,

communément appelé molière, qui est un dramaturge français né, et mort à Paris le 17 février 1773.

Molière débute dans le théâtre à 21 ans dans une troupe en tant que comédien, puis écrit en 1659 les précieuses ridicules, pièce qui lui donnera la célébrité.

Il enchaîne ensuite avec de nombreuses pièces qui rencontreront autant de succès, comme le bourgeois gentilhomme, les fourberies de Scapin ou encore l'Avarre.

Parmi ses pièces à scandale nous comptons Tartuffe, qui est une pièce dans laquelle il critique les faut dévots, mais aussi Dom Juan, oeuvre sur laquelle nous allons porter notre objet d'étude.

Rédigée à partir d'aout 1664 et représentée pour la première fois le 15 février 1665 au théâtre du Palais Royal à Paris, Dom Juan ou le Festin de pierre est une comédie en prose et en 5 actes, comportant respectivement trois, cinq,cinq, huit et six scènes.

Bien qu'elle appartienne au courant du clacissisme, qui est le courant majeur à partir des années 1660, la pièce de Molière respecte peu les règles du théâtre classique, tel que l'unité de lieu (5 décors) ou encore l'unité de temps (36 heures au lieu de 24). De plus, elle se finit mal, ce qui est contraire au code de la comédie.

Située en deuxième position dans l'oeuvre, après le trompeur de séville et le convive de pierre de Tirso de Molina, et avant le Don Giovanni de Lorenzo da Ponte, la pièce de Molière met en scène Dom Juan, un libre penseur d'une ampleur exceptionnelle, qui ne croit ni au ciel, ni aux enfers et ni en la vie après la mort, mais seulement aux sciences exactes: "je crois que deux et deux sont quatre , sganarelle, et que quatre et quatre sont huit".

Dom Juan se joue des femmes qu'il rencontre, en les arrachant à leur destiné et en leur promettant le mariage,.

Dans le Dom Juan de molière, nous avons trois femmes: Don Elvire, femme pieuse, fidèle et épouse légitime de Dom Juan que ce dernier arracha au couvent; Charlotte, une paysanne promise à Pierrot puis Mathurine, une autre paysanne que Dom juan avait tantôt séduite et promis de l'épouser. Vient ensuite le spectre féminin, dont nous n'avons pas l'identité exacte, mais nous pouvons supposer qu'il serait une défeinte que Dom Juan aurait également séduite.

Les femmes dans l'oeuvre de molière jouent un rôle central puisque c'est sur elles que se forme la destinée de Dom Juan. Chaques actes et scènes ont un rapport avec les femmes.

Lorsque Molière nous fait rencontrer son personnage, ce dernier se trouve face à une situation peu glorieuse. En effet, ayant séduit Don Elvire au couvent puis épouser, en bon libertin qui se respecte, il souhaite poursuivre sa quête vers d'autres proie. Il est donc contraint de fuir sa femme et les frères de cette dernière.

Dom Juan est donc, du début jusqu'à la fin de l'oeuvre, en position de fugitif, et ce, à cause des femmes ou plutot, à cause de son amour pour les femmes. Il les séduit, sème le trouble dans leur vie et faute de ne pas tenir parole, s'enfuie peu de temps après avoir consommer le mariage.

De cette manière, nous nous demanderons quel est le véritable rôle des femmes dans l'oeuvre de Molière et quelle conception de l'amour donnent-elles ?

Pour répondre à cette question, nous commencerons tout d'abord à étudier les personnages de Charlotte et Mathurine, à l'aide des scènes 2 et 4 de l'acte deuxième.

Nous verrons tout d'abord de quelle manière elles aident Dom juan à se sentir supérieur, l'effet comique qu'elles apportent à la pièce, puis la critique des femmes du peuple que Molière fait à travers elles.

Nous étudierons ensuite à l'aide de la scène 6 du quatrième acte, le personnage de Done Elvire, femme exemplaire et dévote de la pièce, sa métamorphose et son rôle de missionnaire.

Nous ferons enfin une courte étude sur le spectre, qui apparaît certes, lui aussi comme un personnage féminin de la pièce, mais pas à part entière.

Après avoir été sauvé de la noyade par Pierrot, jeune paysans et futur mari de Charlotte, Dom Juan ne pense qu'à une chose: séduire une paysanne tantôt rencontrée et dont le lecteur ne connaît pas l'identité. A la scène 2 du deuxième acte, Dom juan fait la connaissance de Charlotte.

Dès le premier contact avec Charlotte, Dom juan se met à la séduire et le lecteur assiste pour la première fois à la façon dont procède D.J pour séduire une femme.

Nous pouvons constater aux p. 163 et 164 que Charlotte à une mauvaise ou juste estime d'elle même, selon les points de vues, si bien qu'elle pense qu'une femme comme elle ne peut séduire un homme du rang et de la cathégorie de D.J, qui semble être un homme de haut placé. "je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi", "tout ça est trop bien dit pour moi".

Les deux personnages se distinguent nettement par leur manière de s'exprimmer. En effet, D.J s'exprime avec beaucoup d'éloquence, son discours est riche et clair, tandis que celui de charlotte est pauvre (elle se répète et ses répliques sont brève et son vocabulaire est pauvre). L'auteur utilise un langage soutenu pour faire parler Dom Juan, ce qui nous prouve que c'est un personnage de la noblesse, tandis qu'il insère des fautes dans les répliques de Charlotte ppour montrer qu'elle n'est qu'une simple paysanne: "on m'a toujou dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieurs, et que vous autres courtisans êtes des enjôleux". Charlotte s'exprime comme une enfant ou du moins une femme n'ayant pas reçu d'éducation, mais s'efforce néanmoins de soigner son langage pour parraître plus dinstinguée devant D.J.

Durant tout le début de leur dialogue, Dom juan ne fait que poser des questions à Charlotte, afin de laisser croire à cette dernière qu'il s'intéresse à elle.

De même, il pose une série de question rhétorique pour convaincre la jeune femme de sa sincérité: "Moi, me railler de vous ? Dieu m'en garde ! je vous aime trop pour cela", mais aussi pour convaincre la jeune femme de sa beauté "Peut-on

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