Le Genre Romanesque

Le personnage de roman du XVIIe siècle à nos jours.

Le genre romanesque.

- A l’origine, le terme roman désigne la langue dans laquelle sont écrits les textes (langue romane).

C’est une langue étant moins prestigieuse que le latin, elle moins plus populaire.

Les textes non écrits en latin sont dits « vulgaires », mais ce sont des à priori.

* Au XIIe siècle, à l’époque du Moyen-âge, les romans sont des textes ou des histoires de chevaleries. Ce roman de chevalerie est vu comme un idéal de vie (amour courtois), de quelque chose qui se rapproche des aventures d’un personnage et qui se concentrent autour d’une quête. Ce sont le plus souvent des héros imaginaires ou idéalisés.

* Le roman est une œuvre d’imagination, en prose, relativement long. Les personnages évoluent dans un milieu donné. Dans ces romans, on voit apparaître la psychologie et le destin des personnages. Il y a plusieurs caractéristiques à ces romans : le genre mimétique (qui donne l’illusion de…) (ex : « mentir-vrai » d’Aragon), illusion à laquelle le roman soumet le lecteur, et le genre protéiforme (multiples formes), genre qui véhicule tous les courants possibles, qui peut traiter tous les sujets.

Le roman constitue un matériau pour différentes disciplines. La philosophie (Jacques le fataliste et son maître, Diderot), science (Zola ; hérédité + influence du milieu social).

Le centre du roman est le personnage, c’est l’élément essentiel qui permet une évolution. C’est l’élément actif du récit, il se constitue au fur et à mesure du roman grâce aux actions, aux dialogues, aux pensées et aux descriptions du narrateur.  Il est représentatif du milieu de la société dans laquelle il vit.

Cependant, on a un problème de définition du genre du roman, il n’y a pas de règles formelles précises ; ses origines sont floues. Le roman est un genre libre, sans canon (règles esthétiques) ; c’est un genre ouvert.

* Au Moyen-âge (XVIe siècle) : les romans sont des textes ou des histoires de chevalerie, qui mettent en scène des héros imaginaires. Ce type de roman est caractérisé par son côté parfait qui tend vers l’épopée (récit d’un héro parfait). Le lecteur vit alors des aventures par procuration.

* Fin du XVIe siècle, apparait une fissure de ce côté parfait ; on bascule vers le héro ridicule (ex : Don Quichotte, Cervantès)

* XVIIe siècle : le roman classique. L’histoire du roman bascule. C’est un genre qui plait aux femmes et qui est à la mode dans les milieux aristocratiques (ex : L’Astrée, d’Honoré d’Urfé, roman pastorale, qui narre des amours entre bergers, et avec des scènes d’aventures). Le roman classique devient un plaisir aristocratique dans les salons (divertissement).

* La Princesse de Clèves, de Mme de La Fayette, est le roman fondateur du roman moderne. On voit l’apparition d’une psychologie du personnage. C’est une évolution capitale, on voit aussi l’apparition du monologue intérieur (pensées profondes du personnage). La narration reprend alors les différents mouvements de la conscience du personnage.

En parallèle, le roman constitue une critique de la société (ex : Le roman comique, de Scarron).

* XVIIIe siècle : c’est le siècle des Lumières et de l’Encyclopédie. C’est une époque de grands intellectuels qui développent des thèmes importants, à savoir l’espérance et la foi dans l’Homme. Les romans du XVIIIe siècle sont caractérisés par une grande diversité des sujets traités, de la variété des types exploités (ex : Roman épistolaire : Lettres persanes, de Montesquieu, Les liaisons

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