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Le Fou Et La Vénus

Commentaires Composés : Le Fou Et La Vénus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Juin 2014  •  1 201 Mots (5 Pages)  •  734 Vues

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I- Les oppositions entre les deux tableaux

1- La splendeur du décor (l. 1 à 13)

a) L’harmonie

Le jardin public est une nature domestiquée, artificielle, ce n’est pas la nature à l’état brut.

Avec le terme « brûlant » (l.2) on peut en déduire que la scène se déroule en été, lorsque le soleil est à son Zénith. C’est le soleil qui donne de la lumière, il est à l’origine de la fête de la nature. On peut constater le champ lexical de la lumière : « soleil » (l.2), « lumière » (l.8), « étinceler » (l.9). On a une personnification à la ligne 2 : « l’œil brûlant du soleil » entre l’œil et le soleil. Ceci aboutit sur une métaphore entre l’œil qui est rond et le soleil qui forme un cercle de lumière, il y a une analogie avec la lumière, avec cette expression on peut voir que le soleil est une sorte de dieu, il domine tout. Il y a un hypallage dans cette expression. On peut voir aux lignes 8 & 9 que la lumière est de plus en plus croissante : « toujours croissante », « de plus en plus étinceler ». On insiste sur la diffusion et l’augmentation de l’intensité et ceci nous amène au terme « étinceler » (l.8). C’est donc de plus en plus agréable à regarder, le soleil embellit le jardin, il donne au décor une netteté. Les mots « astre comme des fumées » (l.13) désignent le soleil. On peut également constater que le premier & le deuxième paragraphe s’ouvre et se ferme sur le soleil. Il ya une composition circulaire du texte, le cercle et donc ici la composition renvoient à la perfection. L’harmonie se retrouve donc aussi dans la composition de ces deux premiers paragraphes.

b) L’extase

On peut voir le champ lexical de l’extase « extase universelle » (l.4), « se pâme » (l.2), « désir » (l.10), « domination de l’amour » (l.3), « orgie » (l.7), « jouissance universelle » (l.14). Cette jouissance universelle correspond au fait que c’est la jouissance de la nature dans son entier, c’est un amour cosmique de la nature, c’est grâce au soleil que la vie se perpétue. Il y a une union élémentaire entre le ciel et la terre « monter vers l’astre » (l.13). Le ciel et la terre veulent s’unir, même le parfum des fleurs veut s’unir : « la chaleur rendant visibles les parfums » (l.12). Il y a une union de tous les éléments sous l’œil du soleil qui représente la vie (l.13 à 15). Le soleil suscite le désir de tous les éléments naturels de s’unir, et la nature se perpétue grâce au soleil.

c) Le silence

On peut constater que l’orgie végétale est silencieuse : « aucun bruit » (l.5), « endormi » (l.6), « silencieuse » (l.6), contrairement aux orgies humaines qui sont bruyantes. La nature se reproduit dans un grand silence et l’homme ne s’en rend pas compte.

2- La solitude désespérée du bouffon

Les lignes 14 & 15 nous donnent la clé du texte, la ligne 14 représente le début du texte et « être affligé » (l.15) nous prépare à la fin du texte. Les lignes 16 à 20 nous décrivent le bouffon et son rôle. A partir de « tout ramassé » jusqu’à la fin, on nous exprime la solitude de ce bouffon. On peut donc distinguer deux parties : le rôle du bouffon et sa solitude.

a) Le rôle du bouffon

Le bouffon est le produit de la civilisation qui a besoin de se distraire

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