Le Dormeur Du Val Commentaire

INTRODUCTION :

Arthur Rimbaud (1854-1891) est un poète français né à Charleville et mort à Marseille à l’âge de 37 ans. Il écrit ses premiers poèmes à l' age de 15 ans et ses derniers à 20 ans. Il renonce à l’écriture pour se consacrer à une vie aventureuse qui l’emmène au Yémen et en Éthiopie où il devient négociant et explorateur. Arthur Rimbaud était une personne avec des idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires.

L'un des poèmes les plus célèbre de Rimbaud , est Le dormeur du Val , qui est un poème issu d'un recueil intitulé « Poésie », écrit en 1870. Il fut composé lors d'une fugue d'Arthur Rimbaud, âgé de 16 ans à l'époque, dans un contexte difficile, celui de la guerre franco-prussienne .

C'est un sonnet composé de 2 quatrains (alexandrins) et 2 tercet (rimes suivies, rimes embrassés ( alexandrins ),

Problématique : Comment Rimbaud dénonce t-il , l'absurdité de la guerre ?

Nous étudierons dans un premier temps la nature à travers l'évocation par Rimbaud d'une nature accueillante et une nature maternelle.

Nous étudierons dans un second temps un soldat, à travers l'évocation par Rimbaud d' un soldat très jeune , une apparente tranquillité et une découverte macabre .

1ere partie

Nous verrons dans cette première partie la nature, à travers une nature accueillante et une nature maternelle.

- Nous avons ici un poème qui commence par un tableau vivant et beau de la nature , qui est une entité omniprésente , c'est ce que traduit la récurrence du champ lexical de la nature, avec «Verdure » au vers 1 , qui est repris au vers 7 par «l'herbe » et au vers 8 par « vert » .

- Nous avons ici, une nature qui apparaît très vive et active, comme le traduit les nombreux verbes d'action utilisés comme « chante» renforcé par l'allitération de consonne au vers 1 .

- Nous avons ici, une nature bienfaisante, harmonieuse et accueillante : elle réunit l'eau, le soleil et la végétation .

- Nous avons dans le poème , Rimbaud qui décrit la fluidité de l'eau par l’enjambement du vers 1 au vers 2 .

- A partir du vers 11, nous avons la nature qui est personnifié . Le poète apostrophe la nature et emploie le verbe « berce », qui est l'une des actions principales associés à la mère . Nous avons une périphrase au vers 1 , qui évoque de plus un refuge .

- Nous avons ici, au vers 1, la nature qui est personnifié , puisqu'elle « chante » ,ce qui pourrait être une berceuse .

2ème partie

Nous verrons dans cette deuxième partie un soldat, à travers un soldat très jeune , une apparente tranquillité et une découverte macabre .

- Nous avons au vers 5, l'auteur qui évoque un « soldat » tendue dans l'herbe. C'est cependant sa jeunesse qui frappe l'indignation et la colère du poète, on le voit par l'adjectif « jeune» juste avant la virgule, et à la place faite au lexique

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