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Le Corpus

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Par   •  19 Décembre 2014  •  1 351 Mots (6 Pages)  •  5 093 Vues

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Question de corpus :

Le corpus est composé de quatre poèmes écrient entre le 16ème siècle et le 20ème siècle par des poètes qui ont marqué l’histoire de la poésie : Pierre De Ronsard avec son poème « Quand vous serez bien vieille… » Extrait su recueil Sonnets pour Hélène, 1578.Ensuite, Guillaume Colletet « Claudine, avec le temps tes grâces … » tiré du recueil Amours de Claudine, 1556. Puis Charles Baudelaire, « Remords posthumes », Les fleurs du mal, 1857. Pour finir, Raymond Queneau, « si tu t’imagines… », L’instant fatal, 1948. Ces quatre poèmes ont un thème commun, ils parlent tout quatre de la mort et ses quatre poèmes sont adressés à une personne, une femme plus précisément donc on en déduit que ces femmes sont des Muses pour les poètes. Nous essayerons de répondre à la question suivante : Comment dans ces différents poèmes, le poète veut-il charmer ou persuader ? Pour répondre à cette question dans une première partie nous verrons tout d’abord que les poèmes restent traditionnels et qu’ils ont des situations d’énonciation bien particulière, dans une deuxième partie qu’ils n’ont pas la même visée et enfin ce qu’utilisent les poètes pour charmer et persuader.

Pour commencer, trois de ces poèmes sont des sonnets ce qui est une forme très traditionnelle deux quatrains et deux tercets ces poèmes sont «quand vous serez bien vieille … », « Claudine, avec le temps tes grâces… » et « Remords posthumes », le dernier poème celui de Raymond Queneau n’a pas une forme traditionnelle, plusieurs vers ne rimes pas entre eux comme par exemple le mot « léger » vers 20 ne rime avec aucun autre mot. Le poète utilise un langage familier se traduisant par le mot « gourer » qui est répété tout le long du poème par exemple vers 10 il apparait pour la première fois « ce que tu te goures », il apparait au total 6 fois pour donner l’impression de répétition d’insistance et de plus on peut remarquer que c’est une épiphore puisque qu’ils sont placés à la fin des vers. On peut également souligner que le fait d’utiliser un mot familier à un impact plus fort sur le lecteur enfin dans ce cas à la lectrices.

En effet, ces quatre poèmes s’adressent à des personnes particulières et entre autre des femmes comme nous le prouve les titres des recueils des poèmes A et B : « Sonnets pour Hélène » ainsi que « Amours de Claudine » mains les deux autres poèmes eux sont si on peut dire plus subtiles dans le poème de Charles Baudelaire nous avons la confirmation qu’il s’adresse à une femme aux vers 1 « ma belle ténébreuse » de plus l’article possessif « ma » renseigne sur la relation des deux personnes. Puis dans le dernier poème « si tu t’imagines » le poète vers 3 utilise le mot « fillette ». De plus ont peut remarquer que la situation d’énonciation dans les différents poèmes est similaire en effet dans le poème A, Ronsard s’adresse à Hélène en la vous voyant donc « je » s’adresse à « vous » vers 9 « je » et vers 1 « vous » dans ce même poème Ronsard se nomme lui-même vers 4 « « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle ! » ». Dans les poèmes B et C c’est « je » qui s’adresse à « tu » entre autre Guillaume Colletet à Claudine et Charles Baudelaire à une femme d’où on ne connait pas le nom ni le prénom nous n’avons juste pour renseignement qu’il la surnomme « ma belle ténébreuse » vers 1 et pour finir dans le dernier poème nous savons que le poème est adressé à une « fillette » représentée par le « tu »mais il n’y a pas l’apparition d’un autre pronom.

Enfin, bien que les trois poèmes aient pour thème commun la mort ils ne sont pas pour autant tragique ou élégiaque,

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