Le Conflit De génération Dans Sous L'orage

COLLEGE MODERNE TROISIEME MILLENAIRE

THEME : Gorée dans la traite

PLAN :

Introduction

I_ histoire dans la traite négrière

Ii_ L’ILE DE Gorée

iii_ LA MAISON DES ESCLAVES

iv_ le bilan humain de la traite

Conclusion

Classe: 4EME B

Réalisé Par: IBRAHIMA THIERNO DIEDHIOU

MATIERE: HISTOIRE - GEOGRAPHIE

Professeur : MR SY

Année académique : 2014/ 2015

CARTE GEOGRAPHIQUE DE L’ILE DE GOREE

INTRODUTION

L’esclavage c’est la réduction d’un homme à l’état d’objet d’échange dont la seule force de travail mesure la valeur. La traite était un trafic très ancien pratiquée d’abord par les Arabes puis les Européens avec la complexité des rois Africains. Elle a duré 300 ans mais aussi par sa durée et ses ampleurs, elle ne pouvait pas manquer d’avoir de nombreuses conséquences.

I_ histoire de la traite négrière

A partir du XVIe siècle, avec la découverte de nouvelles terres en Amérique, la traite des esclaves prend une toute autre ampleur. Elle a donné naissance au circuit commercial qu’on appelle le "commerce triangulaire" qui se faisait entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique et dont on décrira le mécanisme plus loin.

Les esclaves transplantés (qui ne vont plus revenir en Afrique) devaient peser 60 kg pour pouvoir travailler dans les plantations. Les autres de moins de 60kg ne vont pas travailler dans les plantations mais vont travailler comme domestique dans la maison de la famille des planteurs maîtres. Les esclaves avant d’aller en Amérique restaient trois mois ou trois mois et demi à Gorée dans des captiveries appelées : maisons des esclaves dans le but d’attendre les navires négriers pour l’Amérique.

La traite négrière a donné naissance au circuit commercial que l’on appel : le commerce triangulaire. Les navires négriers partaient des ports Européens chargés d’articles de traite (verroteries, pacotilles, des barres de fer, etc.) contre (l’or, des peaux, et surtout des hommes) qu’ils échangent sur les côtes ouest africaines. Les noirs étaient transportés en Amérique et vendu aux colons. Avec cette vente, les négriers achetaient des produits tropicaux (sucre, coton, café, cacao). Le commerce des esclaves qui est devenu florissant commence avec les Portugais, les Espagnoles et les Anglais qui mettent sur pied des compagnies à charte pour monopoliser la traite des esclaves.

1_ le commerce triangulaire

Partis de Lisbonne, Bordeaux ou Nantes, les navires longeaient les côtes africaines et échangeaient leur pacotille contre des esclaves. Si des blancs ou des métis servirent d'intermédiaires avec les marchands, ce furent les chefs africains qui se livrèrent à la chasse aux esclaves. Ces derniers étaient en général des prisonniers de guerre.

Les futurs esclaves étaient ensuite transférés après inspection de leur état de santé dans des ports de transit dont Gorée est l'archétype. La maison des esclaves servaient à enfermer les prisonniers avant que l'on vienne les chercher. S'ils étaient trop maigres, on les faisait engraisser, on les « blanchissait », afin d'améliorer leur valeur marchande.

Les cales pleines, les navires négriers mettaient le cap sur les Amériques. Jusqu'à six cent esclaves pouvaient s'entasser dans les soutes. La journée, seuls les femmes et les enfants avaient le droit de sortir. De temps en temps, on les arrosait et les faisait danser pour les maintenir en vie.

2_ l’abolition de l’esclavage

En France l’esclavage fut aboli par la Révolution française en 1794 mais rétablit par l’empire en 1802. En 1833, l’Angleterre fut la première à émanciper ses esclaves. Il faudra attendre en 1848 ; pour que la France de Victor Schœlcher suive son exemple.

La traite négrière atlantique constitue un événement fondamental de l'histoire du continent africain. Au cours de ces trois siècles de traite intensive (de 1550 à 1850) on estime que 20 à 100 millions d'Africains furent déportés, sachant que 65% à 80% d'entre eux mourraient à un moment ou à un autre de leur calvaire. Les conséquences démographiques pour l'Afrique furent donc aigues, la traite ayant interrompu la croissance démographique pendant deux siècles.

Pourtant, au-delà de cette saignée démographique, des bouleversements politiques qu’entrainèrent les guerres aux esclaves, il est essentiel de se souvenir que les Africains lui survécurent en maintenant largement leur culture et leurs institutions. Pour reprendre les termes de John Iliffe : « Paradoxalement, cette période honteuse montra également la résistance humaine sous ces aspects les plus courageux. La splendeur de l'Afrique était aussi dans sa souffrance. »

Ii_ l’ile de Gorée

L'île de Gorée ou Gorée est à la fois une île de l'océan atlantique nord située dans la baie de Dakar (Sénégal) et l'une des 19 communes d'arrondissement de la capitale. C'est un lieu symbole de la mémoire de la traite négrière en Afrique, reconnu officiellement par l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1978 : Gorée, « île-mémoire » de cette tragédie, fut ainsi l’un des tout premiers lieux à être portés sur la liste du patrimoine mondial gérée par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). L’île de Gorée se situe entre la latitude 14° 40’ 01’’ nord et la longitude 17° 23’ 54’’ ouest. Sa superficie couvre sur 0,182 km2. Sa population était de 1102 habitants en 2007. Elle a une densité de 6054,95 hab. /km2.

Le navigateur portugais Denis Dias atteint l'île de Gorée en 1444, qu'il baptise « Palma ». Les Hollandais s’emparent de Gorée en 1617 et la baptisent Géode Reed, « la bonne rade », étymon du nom actuel. Les Français s'implantent

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