Le Collier

Collier.

Je m’appelle Octave, j’étais étudiant à l’université de Genève. Mais depuis la mort de celle qui m’a mis au monde, je n’arrive plus à manger, dormir etc. Je n’arrive plus à vivre. Il me faut vous contez ce qu’il s’est passé.

C’était à Annecy, à un appartement qu’on occupait pendant les vacances d’été et qu’on louait durant le reste de l’année. Je rentrait d’une soirée, il était minuit quarante-quatre, ma mère était toute contente de sa découverte. Elle me montra le fameux collier, il était … divin, contenait des pierres d’un bleu azur subtil, on n’aurait jamais imaginé l’existence d’une telle merveille. Cependant, je pris le temps de le regarder plus profondément et il me semblait que le collier renfermait une sorte d’aura. Etait-ce une impression ? Ou bien mon imagination qui me jouait des tours ? Peut-être. Je n’en savais rien.

Les jours qui suivaient cette découverte, Maman tombait malade, son était se dégradait de jour en jour. Elle alla voir un médecin mais son diagnostic ne fit que m’inquiéter : Il ne trouva aucune maladie, les symptômes étaient trop vastes.

Un mois après la découverte du collier, l’été se faisait très chaud, le soleil en devenait brûlant, de manière anormale. Ma mère attrapait des insolations comme on pouvait attraper des coups de soleil, alors le soir je décidai de dormir à la belle étoile avec elle. Je dormais mais j’entendis un bruit sourd, cela semblait être une voie de femme. Je me demandai : « Que-ce qui pouvait bien se passer ? Qui pourrait me parler maintenant ? Ma mère ? » Je me levai et vis la chose la plus épouvantable qui ne puisse exister. Ma mère exorcisée, du sang coulait de ses poignets, ses yeux étaient totalement dilatés, on devinait son squelette à travers sa peau. Mon cœur battait avec une extrême palpitation, mes membres se dérobaient. Elle tomba au sol, elle était morte. Totalement démembrée. Mais le collier resta sur son cou. Je regardai l’heure il était minuit quarante-quatre.

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