Le Chat, Baudelaire
Commentaire de texte : Le Chat, Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar aidar • 1 Mars 2013 • Commentaire de texte • 339 Mots (2 Pages) • 1 135 Vues
Le chat commence par un impératif. Le poète appelle son chat, mais le chat ne va pas
s’asseoir sur ses genoux, mais sur son « cœur amoureux ». La deuxième phrase est un
impératif aussi. L’écrivain commande au chat de retenir ses griffes. Là déjà Baudelaire
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évoque le contraste entre la beauté de l’animal et le danger de la même bête. Le poème
continue avec un troisième impératif. Le poète demande au chat de lui laisser s’enfoncer
dans ses jolis yeux, où se mêlent l’opacité métallique avec la transparence blanche et
brillante.
Dans la seconde strophe Baudelaire décrit une sensation tactile. Quand il caresse la tête et
le dos souples et gracieux de l’animal, un enivrement de plaisir, dû à l’effleurement du chat,
le comble.
« Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique
Et que ma main s’enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit. »
C’est la contemplation du chat, qui permet au poète de penser et de rêver de sa femme
aimée. Le frôlement de l’animal renforce l’association entre la bête et la femme. Le poète
compare le regard de l’animal à celui de la femme. La strophe initiale est donc liée à la
troisième, les deux parlant des côtés opposants des yeux, des regards. On a la chaleur mêlée
d’une froideur troublante5 ; on a la beauté, mais à la fois le danger toujours présent. D’autre
part il y a une comparaison entre les griffes et le dard, qui « coupe et fend ».
Dans la dernière strophe l’olfaction complète l’image de la femme.
« Et des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun. »
Le chat, ou la chatte, est une comparaison. Le chat est aussi une métaphore dans ce
poème sensuel. Dans la poésie de Baudelaire le chat6 est une image de la femme(Tideström:
p. 255). Le chat est un symbole plein de contradictions , un symbole ambigu et susceptible
de différentes interprétations. Il symbolise, entre autres, le désir et le savoir, et cet animal, à
la fois familier et énigmatique, est le médiateur « entre notre monde et l’au-delà » (Launay
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