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La théorie politique de mchiavel

Fiche de lecture : La théorie politique de mchiavel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Octobre 2015  •  Fiche de lecture  •  2 235 Mots (9 Pages)  •  826 Vues

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Portrait de Machiavel.

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« La théorie politique de Machiavel. »

Encadré par    :     M. Jean ZAGANIARIS.

Réalisé par   :   EL KHIZZIOUI Ghita.

Introduction

Le XVIe siècle est l’époque appelée « la Renaissance », elle a été connue par l’éclatement de la chrétienté occidentale. Il a principalement été caractérisé par le refus du pouvoir politique et économique en rapport avec le rôle de l’église, mais aussi par l’apparition des états nationaux qui souhaitent se défaire  de l’emprise romaine et du religieux.

Cette époque a été marquée par des événements d’une grande ampleur sur le plan historique, politique et philosophique. L’idée qui circulait sur le plan historique est celle de l’existence d’un monde infini et d’un univers achevé, c’est-à-dire l’existence d’un monde de l’au-delà où chaque être pouvait errer dans son infinie imagination mais aussi achevé à cause du détenteur de pouvoir à savoir l’église. Sur le plan philosophique la pensée était basée sur les croyances religieuses, et enfin sur le plan politique le pouvoir était détenue par l’église. Cette époque fut aussi marquée par le père de la pensée politique moderne Machiavel.

Nicolas Machiavel (1469-1527) est fils de la grande renaissance florentine, penseur italien et théoricien de la politique et de la guerre. Il a vécu dans une Italie morcelée. L'Italie de l'époque était  divisée, et occupé par les Français et les Espagnols. C’est de ce fait que la réflexion de Machiavel est principalement basée sur le pouvoir et l’Etat. Selon lui il existe deux grands principes : l’état doit être considérer comme une puissance et il faut une certaine indépendance entre le politique et le religieux.

Les racines de la pensée  de Machiavel sont tirées de celle d’Aristote mais aussi le traité des devoirs de Cicéron et les nombreux écrits de l’époque médiévale sur les vertus du bon souverain. Sa carrière politique est extraite des différentes situations et contextes  historiques et du temps. « Pour Machiavel, la politique se caractérise par le mouvement, par le conflit et des ruptures violentes »[1]. Dans le but de stabiliser son autorité et son pouvoir dans ce qui est appelé l’Etat. Comme on le verra lors du deuxième axe Machiavel insiste dans ces ouvrages sur la virtus que doit posséder un prince et sa capacité à s’adapter avec la fortune. En effet, « La politique est l’art de bien gérer la cité mais aussi celui d’apprendre à se maintenir au pouvoir dans une situation ouverte à tous les retournements ».[2]

Les valeurs pour Machiavel reste principalement : la citoyenneté, la liberté  fondements de la vraie  vertu républicaine. C’est ainsi que Jean-Jacques Rousseau écrira : « En feignant de donner des leçons aux rois, il en a donné de grandes aux peuples. Le Prince est le livre des républicains ».

De ce fait, on pourrait se poser les questions suivantes : Quelles sont les idées clés de la pensée Machiavélienne ? En d’autres termes, comment selon Machiavel fonctionne un Etat ? C’est-à-dire comment prendre le pouvoir et le conserver ? Et  Quels sont les moyens de gouverner ? Ensuite, quelles sont selon Machiavel les qualités d’un prince ? Et comment ce dernier définit-il les concepts de la virtus et de la fortune ?

Nous allons dans un premier temps étudier les qualités d’un prince chez Machiavel, pour ensuite voir le fonctionnement d’un Etat machiavélien.

  1. Les qualités d’un prince chez Machiavel :

        Machiavel considère le prince comme étant « celui qui détient l’autorité politique »[3], une fois le pouvoir acquis il faudrait que ce dernier sache comment le conserver. Seul un grand homme a cette capacité de maitriser son peuple et les puissances étrangères.  Pour ce faire, ce prince doit posséder certaines qualités qui semblent primordiale selon Machiavel.

        Tout d’abord, le Prince « doit persévérer dans le bien lorsqu’il n’y trouve aucun inconvénient et s’en détourner lorsque les circonstances l’exigent »[4]. En d’autres termes, le prince se doit de combattre de deux manières : « ou avec les lois, ou avec la force. La première est propre à l'homme, la seconde est celle des bêtes ; mais comme souvent celle-là ne suffit point, on est, obligé de recourir à l'autre : il faut donc qu'un prince sache agir à propos, et en bête et en homme »[5].  De ce fait on comprend qu’un prince doit avoir en lui la nature humaine et la nature animale et que l’une fait valoir l’autre. Lorsque ce prince devra agir en bête il devra à la fois être renard et lion. Machiavel insiste bien sur ce point car, « s'il n'est que lion, il n'apercevra point les pièges; s'il n'est que renard, il ne se défendra point contre les loups ; et il a également besoin d'être renard pour connaître les pièges, et lion pour épouvanter les loups »[6]. Cependant, il se doit que le prince sache maitriser l’art de simuler et de dissimuler, c’est-à-dire de faire en sorte d’utiliser ces qualités de lion ou de renard selon la situation qui se présente. On peut citer l’exemple d’Alexandre six qui ne faisait que tromper les hommes mais disposer de cette qualité de dissimulation qui faisait en sorte que personne ne s’en aperçoit.    

        On peut ajouter à cela, que le prince n’est pas obligé de détenir toutes les qualités, mais il devra faire en sorte qu’il paraisse les avoirs. Il est toujours bon pour lui de paraître de paraître clément, fidèle, humain, sincère et religieux. Cependant, en ce qui concerne la religion le prince devra faire en sorte de l’utiliser et non pas d’être contrôlé par elle pour favoriser un bon fonctionnement de l’état.  Contenir ces qualités est bien mais ce qui est important est de savoir au besoin montrer les qualités opposées et d’être assez souple selon la situation. Il faut qu’il essaye de ne point s’écarter du chemin du bien avant qu’il ne soit dans le besoin d’entrer dans celui du mal. En d’autres termes, tant qu’un prince à la possibilité d’être une bonne personne et d’agir avec bonté et bienveillance il n’a aucune raison d’agir avec dureté et malveillance. D’ailleurs, d’après les paroles de Machiavel un prince « ne doit pas quitter le bien, quand il peut, mais savoir entrer dans le mal, quand cela lui est nécessaire »[7].

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