La structure du discours

1- La structure du discours

a) Une phrase unique

- Connecteurs logiques : « mais » (28) : Rousseau oppose le bonheur et le progrès

- Antithèse entre le bonheur et la chute brusque + oppositions lexicales « libres » (26) et « esclavage » (33)

b) rythme de la première partie

- rythme ternaire avec énumération des subordonnées « tant que… » (durée) : ce rythme traduit la longue période heureuse des hommes (âge d’or) , nostalgie

c) rythme de la deuxième partie

- 2 subordonnées introduites par « dès que » (cassure brusque)

- 3 premières subordonnées sont courtes et sèches alors que la quatrième est longue : idée d’éternité

2- Une vision idyllique de la société primitive

- Les hommes ne se soucient pas du superflu : « se borner », « se contenter » (l19)

- Ils ont une vie simple, ils vivent dans des « cabanes » (18), ils s’habillent d’ « habits de peaux », ils vivent de la chasse « flèches », « arcs » et de la pêche « canots ».

- Portrait mélioratif de l’homme primitif : énumération (l26)

- Ils s’intéressent à l’art, ils se parent de « plumes et de coquillages » (20) et se peignent le corps et fabriquent des « instruments de musique » (23) et embellissent leurs armes

⇨ ils vivent heureux car ils sont libres et égaux (référence au mythe de l’âge d’or)

3- Une définition paradoxale du progrès

le progrès est négatif pour l’homme :

- 1ère étape : découverte de l’indépendance et de l’entraide. Malheur. La découverte des métaux entraine la division du travail

- 2ème étape : première principale « l’égalité disparut »

- 3ème étape : la propriété naît de l’agriculture « la propriété s’introduisit »

- 4ème étape : « le travail devint nécessaire » (mots négatifs)

- 5ème étape : « les campagnes » sont « riantes » = campagnes sont civilisées

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