La princesse de Clèves est-il un roman du devoir ?

Dissertation de Français

Elias Osborn Salinas 1G6

[pic 1][pic 2][pic 3]

[pic 4]

Sujet : La princesse de Clèves est-il un roman du devoir ?

Au XVIIe siècle, Madame de Lafayette publie anonymement La Princesse de Clèves. Les thèmes exposés dans ce livre sont polémiques. En effet, le roman parle des aventures de la jeune princesse de Clèves qui oscille entre ses histoires d’amours tragiques et ses devoirs. En effet, le personnage de la princesse cherche à tous prix à garder intacte sa réputation au sein de la cour.

Ainsi, pouvons-nous affirmer que La Princesse de Clèves est un roman où le devoir se fait ressentir ?

Pour répondre à cette question, nous dresserons un plan sous forme de parties détaillées : Tout d’abord, nous chercherons à comprendre jusqu’où ce roman est-il un roman de genre classique et comment est-il construit ?, puis dans un deuxième temps, nous essayerons d’analyser en quoi est-il une tragédie romanesque.

I – Le roman : genre classique et sa construction

A – Une morale pertinente qui correspond au genre classique

Le roman de la Princesse de Clèves est construit de telle sorte à ce qu’il développe une intrigue qui trouve son apothéose à la fin. On nous montre une Princesse de Clèves qui tient à ses idéaux et qui refuse d’épouser le duc de Nemours en s’isolant dans un couvent. Le classicisme se caractérise par un attachement à l’ordre et aux règles (présentation de la cour, développement du personnage de la princesse, morale de l’histoire). Il s’agit d’un roman dont le schéma narratif est structuré.

B – Mme de Lafayette nous fait voir ses ambitions et ses idéaux.

Le mouvement classique est fondé sur la raison et sur la vraisemblance. En effet, Mme de Lafayette nous montre une princesse qui ne se détourne pas du droit chemin malgré son envie de se laisser aller à l’amour qu’elle ressent pour le duc de Nemours

        La Princesse de Clèves connaît plusieurs histoires d’amour, mais chacune d’entre elles se concluent par un échec. En effet, lors de sa rencontre avec le prince de Clèves, par exemple, elle ne ressent aucune émotion pour lui si ce n’est de l’estime contrairement à lui qui l’aime passionnément. Cet amour non réciproque se termine par un mariage non désiré par la princesse mais qui arrange bien sa mère qui trouve au mari quelque chose d’exceptionnel. D’une part l’amour inconditionnel qu’il a pour sa fille et d’autre part, elle sait que le prince de Clèves ne commettra rien de grave (adultère). Malgré toutes ces bonnes qualités, la princesse de Clèves n’est pas amoureuse de lui et au moment du bal, elle fait la rencontre du duc de Nemours. C’est à ce moment qu’elle tombe vraiment amoureuse. Elle en oublierai même son mari. Après avoir avoué l’amour qu’elle a pour le duc à son mari, ce dernier la fait espionner. Les espions lui rapportent que le duc de Nemours entre souvent dans la résidence de la Princesse de Clèves et le prince de Clèves croit donc qu’elle l’a trompé. Suite à cela, il meurt de chagrin et laisse la princesse seule puisque sa mère est également décédée. Nous avons ici, une fin assez tragique. Il se produit la même chose avec Nemours. Effectivement malgré le fait que la princesse soit désormais veuve, elle refuse de se marier avec lui pour garder sa réputation et s’en va de son propre gré au couvent. Le roman tourne autour de ces deux histoires d’amour et nous fait connaître une fin tragique mais préparée à l’avance car ces histoires sont préméditées et servent la morale du livre dont on a parlé ci-dessus. On ressent également une gradation de la tension dramatique tout au long du livre, du début jusqu’à la fin ce qui rappelle la structure des mises en scène théâtrales.

...