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Le roman L’Etranger, d’Albert Camus, est-il un roman de formation ?

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Par   •  17 Janvier 2021  •  Dissertation  •  1 149 Mots (5 Pages)  •  721 Vues

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Dissertation de Français

 

Sujet : Le roman L’Etranger, d’Albert Camus, est-il un roman de formation ?

Axe de dissertation : Un univers étrange

 

    Ce roman peut être considéré comme un roman de formation, le héros expérimentant l’amour avec marie, la haine avec les personnes avec lesquelles il s’est battu, l’isolement en prison et le retour sur soi jusqu’à sa mort.

 

1) L’avocat de Meursault prépare sa défense :

 

    Le roman d’Albert Camus relate d’un univers étranger même dans cet extrait du livre, nous en savons un peu plus sur Meursault : qui est-il vraiment ? Qu'aime-t-il ? Et que refuse-t-il ?

Tout d'abord, il ne coopère pas avec son avocat, son sort lui est indifférent malgré la gravité de la situation. Le personnage de Meursault est très déroutant. Insensible au décès de sa mère, il se qualifie pourtant d'être « sain » et estime que lui et « les autres » ont en quelque sorte souhaité la mort de leurs proches : « Tous les êtres sains avaient plus ou moins souhaité la mort de ceux qu'ils aimaient. ». Son avocat a du mal à le comprendre, cela l’agace car Meursault ne semble pas intéressé par ses dires. Il le trouve perdu et indéfendable  : « Il m'a dit : Ceci n'est pas assez […] » « je lui inspirais un peu de dégoût ». Ensuite, nous apprenons aussi que Meursault a le désir d'être comme chacun de nous : « J'avais le désir de lui affirmer que j'étais comme tout le monde, absolument comme tout  le monde ».Il ne veut pas se défendre mais seulement se lier d'amitié avec son avocat : « J'aurais voulu le retenir, lui expliquais que je désirais sa sympathie, non pour être mieux défendu, mais, si je puis dire, naturellement. ». Pour finir, Meursault se rend compte que ses besoins physiques dominent en permanence ses sentiments. Il dit dans le texte : « Le jour où j'avais enterré maman, j'étais très fatigué et j'avais sommeil. De sorte que je ne me suis pas rendu compte de ce qui se passait. » On en déduit qu'il avait du mal à enterrer sa mère, non pas, par peine, mais par fatigue. A la fin de l'extrait, on comprend également que la paresse l'empêche de justifier ses actes auprès de l'avocat : « Mais tout cela, au fond, n'avait pas grande utilité et j'y ai renoncé par paresse.»

 

2) Meursault rencontre le juge d’instruction :

 

    Le juge d’instruction, fervent catholique, cherche tant bien que mal à comprendre si celui-ci croit en Dieu afin qu’il se repentisse.

Il semble servir une justice toute acquise au dogme catholique, qui considère que tout homme, si il se repenti d’actes graves, obtiendra le pardon de Dieu, et est bien sur surpris, qu’il n’est pas plaider la légitime défense : « [...] qu’aucun homme n’était assez coupable pour que dieu ne lui pardonna pas, mais qu’il fallait pour cela que l’homme par son repentir devint comme un enfant dont l’âme est vide et prête à tout accueillir ». Cependant ce que même son avocat, et le juge, ne comprennent pas que le héros ne semble pas cheminer sur son ressenti, avoir un avis sur ses actes, une opinion, et il peut apparaître aux yeux du lecteur que le héros ne progresse pas vraiment : « Pourquoi avez-vous tiré sur un corps à terre ? Là encore, je n’ai pas su répondre. » Pour Meursault, cette situation n’est d’aucune importance alors cela l’embête, il a l’impression de perdre son temps avec tout cela : « A vrai dire, je l’avais très mal suivi dans son raisonnement […] », « [...] c’était ridicule [...] ».

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