La pièce Le Sid, Pierre Cornell

La pièce Le Cid, de Pierre Corneille, a été présentée pour la première fois au théâtre, en janvier 1637 à Paris et fut publié dans la même année, plus tard en mars. Dans cette tragédie au dénouement heureux, Corneille marque la véritable naissance du classicisme en s’inspirant du modèle espagnole. L’extrait de cette tragicomédie, du Cid « Un débat intérieur » (acte I, scène VI), permet de démontrer que le monologue dans ces stances permet au héros d’instaurer un débat intérieur destiné à trancher le conflit en faveur de la solution la plus honorable. On peut donc constater que le héros vit une douloureuse problématique. Il est tourmenté par la recherche d’une solution et trouver enfin que la prise d’une décision est libératrice.

(Développement argumentatif)

[I.]

II.

Tout d’abord, le héros est tourmenté par la recherche d’une solution. Il est évident que Rodrigue accorde une grande importance à l’honneur ainsi que la présence d’un champ lexical comprenant des mots tels que : « rigueur » v.7, « honneur » v.15, « noble » v.25, « gloire » v.26, « digne » v.30, « mémoire » v.46. Ce champ lexical permet au héros de prouver que l’honneur est une valeur essentielle à laquelle il tient. Ensuite, l’auteur emploi une métaphore lorsque le héros affirme « Je rendrai mon sang pur comme je l’ai reçu » v.57. Cette métaphore permet de démontrer que Rodrigue doit à tout prix sauvez l’honneur de son père.

Par ailleurs, la présence d’une synecdoque dans cette œuvre évoque le dilemme du héros entre l’amour et l’honneur. En effet, lorsque le héros affirme « l’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras » v.17. Cette synecdoque permet de traduire que le héros est complètement tourmenté par son débat intérieur. De plus, le héros déclare « Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme ou de vivre en infâme » v.18-19. Cette juxtaposition exprime la triste réalité à laquelle doit faire face Rodrigue. Bien que l’honneur familial soit de grandes importances, Rodrigue fait tout de même face à un choix déchirant entre l’amour et l’honneur, un des plus grands dilemmes de sa vie.

III.

D’autre part, le héros prend enfin une décision libératrice et ne voit que la vengeance comme solution. En utilisant la phrase interrogative « Faut-il laisser un affront impuni? », le héros ce questionne et comprends aussi que c’est l’unique solution. Dans le même ordre d’idée, le héros utilise la personnification comme suit : « Allons, mon bras, sauvons du moins l’honneur » v.52. Pour lui cette personnification illustre bien l’accomplissement du devoir.

Ensuite, Rodrigue utilise la répétition du mot « meure » v.56 ce qui le pousse enfin à accepter son destin. Cette répétition permet d’insister sur l’issu tragique du conflit auquel est exposé Rodrigue. Également, la présence d’un deuxième champ lexical composé des mots : « mourir » v.42, « mourrons » v.43, « trépas » v.46, « mortel » v.46, « meure » v.56

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