La passion du théâtre XVIIIème

La passion du théâtre XVIIIème

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AU XVIII, Paris, la province le public se passionne pour le théâtre. Engouement partagé par les philosophes des lumières à l’exception de Rousseau qui prêtent au théâtre une fonction éducative.

L’effervescence théâtrale

La mort de Louis XIV en 1715 libère la vie théâtrale. Le retour à Paris d’une troupe italienne marque le début d’une concurrence féroce entre les théâtres de la capitale.

Les théâtres publics

- A Paris 3 théâtres : La comédie française, l’Opéra ou Comédie Royale et le Théâtre-italien

- Chaque troupe à sa spécialité reconnu par «  un monopole »

• La comédie francaise : LA tragédie et les pièces en 5 actes
• L’opéra : Les spectacles avec musique et danse
• Théâtre-italien : Les pièces à canevas , en italien ou mettant en scène des personnages types italiens

Les troupes et les théâtres privés

-Les spectacles donnés dans les foires par des troupes privées séduisent le public populaire parisien. Ex : l’Opéra-comique fusionne avec la troupe des italiens attirant un public raffiné.

-Après 1791, abolition des monopoles théâtraux. On voit s’ouvrir des petits théâtres privés pourvus de salle à l’italienne.

-Dès la régence (1715-1723) le théâtre de société se développe. (Ex : Mme Pompadour, de la duchesse du Maine ou de Voltaire à Ferney.)

Lieux nouveaux, nouvelles conditions de représentation

-Au début du siècle, les salles sont encore rectangulaires, longues et étroites, impropres au jeu. Acoustique et visibilité mauvaise. Les nobles installés sur scène troublent le spectacle. A partir du milieu du siècle, les salles adoptent la forme « à l’italienne ».

- En 1759 Voltaire obtient que les nobles soient exclus de la scène. Il sont installés dans les loges latérales dans l’avant-scène. Les bourgeois sont installés dans les loges et les hommes dans le parterre. Le petit-peuple s’entasse au paradis, galerie supérieure. Les strates de la société sont proches mais séparées dans les salles en demi-cercle rendues plus accueillantes (L’éclairage+ Aération)

- Comme on a gagné de l’espace, sur scène on peut installer des décors variés accordés à l’action et l’époque représentées. Les costumes sont + adaptées. Le jeu des acteurs évolue : Les comédiens vont aller vers un jeu collectif et une diction naturelle qui favorisent l’illusion dramatique et permet aux spectateurs de s’identifier aux personnages.  Comme le souhaitait Diderot, les comédiens recherchent une expressivité fondée sur la gestuelle et le « tableau » pathétiques.

Permanence et évolutions des formes théâtrales.

Splendeur et déclin de la tragédie.

-La tragédie au 18ème est  le genre le plus prestigieux. Racine est le modèle incontesté. Sous l’influence du théâtre anglais (Shakespeare), l’unité de bienséance perd de sa rigueur. Es sujets de diversifient (ils ne sont plus emrpuntés à la mythologie grecque ou à l’histoire antique. Ex Zaire de Voltaire aborde l’époque récente des croisades.

- Les auteurs jouent moins sur les ressorts tragiques de la terreur et de la pitié que sur le spectaculaire. La représentation est le « grand art de parler au yeux » déclare Voltaire. Il est soucieux des costumes et des décors, il préfère les effets du geste à ceux de la déclamation (éloquence). Voltaire fait de la tragédie un instrument de la propagation des idées des lumières : Il condamne le fanatisme religieux, l’intolérance et l’arbitraire politique. Il défend la religion naturelle et le déisme.

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