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La légende des siècles

Commentaire de texte : La légende des siècles. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2013  •  Commentaire de texte  •  885 Mots (4 Pages)  •  1 162 Vues

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rkj orrhzoitjhro aiehrjt reecture méthodique d'une partie de ce poème extrait de La Légende des Siècles II

Introduction : cette présentation laisse apparaître un découpage en 3 parties qui correspondent aux 3 mouvements que l'on peut déceler dans ce fragment de texte qui constitue en quelque sorte la morale du récit préalable (à la manière de La Fontaine) :

- La revalorisation du négatif ("idiot", "brute")

- Retour sur les protagonistes victimes, du récit, et comparaison avec les Philosophes (antiques : Socrate & Platon)

- La leçon qui leur est donnée par une nouvelle valeur (= la bonté, en anaphore insistante)

On retrouvera au cours de l'analyse la force des antithèses et autres figures de style hugoliennes.

On ne retiendra pour l'explication orale que les 15 premiers alexandrins, à partir de "Bonté de l’idiot..." (attention à la diérèse sur DI-A-MANT et I-DI-OT pour avoir 12 pieds).

Antithèse minérale : "diamant du charbon" : expression métaphorique qui revalorise ce qui est du côté de la noirceur sale : le crapaud mais aussi l'âne. En effet ce que l'on croyait initialement mauvais et du côté des "ténèbres" se révèle au cours du récit du côté de la "lumière", comme l'explique le vers suivant. Par son geste généreux, l'âne s'avère très précieux et brillant de qualité pour celui qu'il aide.

Attention au jeu sur le sens figuré : on pourrait croire d’après ces analyses qu’il s’agit d’une pierre précieuse métaphorique ; mais le mot crapaud signifie aussi « défaut dans un diamant » (P. Robert), ce qui fait du batracien en question un élément métaphorique lui aussi. Hugo brouille les pistes, sans doute pour que ce soit le sens figuré de son récit qui domine, avec sa portée moralisatrice (de l’éclat lumineux de la pierre à la manifestation de la vérité et la prise de conscience d’une valeur).

Le geste de l’âne est tellement surprenant et gratuit (pas obligé) qu'il constitue une "sainte énigme", vocabulaire religieux (cf. l'union de l'âne avec Dieu au vers final) qui se retrouve dans cet éclair "céleste" (vers suivant) qui vient toucher un des protagonistes martyrs, comme s'il fallait souffrir sur terre pour mériter d'être touché par la grâce divine qui vous sonne une qualité que vous n'auriez jamais eue.

Auguste = qui inspire la vénération : encore un terme de valorisation religieuse, comme plus loin ce "spectacle sacré" de l'entraide.

Comme celui-ci et les suivants, les deux premiers vers sont constitués de phrases nominales exclamatives : on sent bien la surprise admirative devant le miracle qui vient de s'accomplir : "le grand ignorant" devenu "le grand savant" (dernier vers) par l'acquisition de qualités et d'une sagesse.

Une condition est apportée à cette revalorisation : "Si…" : il faut que "les funèbres" martyrs ("châtiés") aient une attitude de solidarité entre eux ("l'ombre secourant l'ombre"

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