La femme

La femme

Le thème de la femme est présent tout au long des Fleurs du Mal : elle s'y fait tour à tour sensuelle et envoûtante, figure maternelle et, mais aussi beauté inaccessible, allégorie de l'absolu. Le recueil est divisé en quatre cycles, dont les premiers s'inspirent de trois des maîtresses de Baudelaire : on distingue ainsi le cycle de Jeanne Duvalappelée aussi la "Vénus Noire", le cycle d'Apollonie Sabatier (une semi-mondaine présentée par Baudelaire comme une mpadone pure et inaccessible), le cycle de la comédienne Marie D'Aubrun et un quatrième cycle consacré à des femmes diverses, réelles ou fictives.

Pour Baudelaire, la femme est le contraire du dandy ; donc d'après lui, elle doit faire horreur. Il ajoute même, en tant qu'ennemi du naturalisme, que "la femme est naturelle, c'est à dire abominable."

On décèle ici l'éternel sadisme que Baudelaire entretient envers les femmes, que l'on retrouve dans de nombreux poèmes de son recueil, relativement présent dans "Une charogne".

Mais paradoxalement, Baudelaire met la femme en valeur, comme dans "Le Masque" : "Cette femme, morceau vraiment miraculeux, Divinement robuste, adorablement mince, Est faite pour trôner sur des lits somptueux, Et charmer les loisirs d'un pontife ou d'un prince."

Les femmes jouent un rôle primordial dans la vie de Baudelaire qui se retranscrit dans Les Fleurs du Mal.

De nombreux poèmes reflètent les différentes relations vécues avec des femmes.

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