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La cour du lion

Commentaire de texte : La cour du lion. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Juillet 2018  •  Commentaire de texte  •  735 Mots (3 Pages)  •  506 Vues

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HEINRICH                                                            DM                                                                              S1

François

La cour du lion est une fable, du XVII, écrit par Jean de La Fontaine, qui parut  dans le 2eme recueil de fable en 1678.Cette fable met en scène un lion, un renard, un ours et un singe. Les 3 animaux sont invités par le lion, le roi se débarrassent de ses courtisans qui ne sont pas assez parfait pour lui. On se demande comment les animaux vont pouvoir s'en sortir vivant face aux caprices du roi ?

Se démarqué des autres courtisans. Le schéma de rimes est très irrégulier avec des rimes plates « connaître /maître », des rimes croisées « députés/nature/côtés »,rimes embrassées« Sire/s'excuser /déguiser/dire » et un vers qui ne rime avec aucun autre : « Et flatteur excessif il loua la colère » .Il y a des rejets avec « Avec son sceau » v.7, « Cour plénière » v.9. Les animaux sont personnifiés avec  « cette mine » v.17, « déplut » v.18, « irrité » v.18, « faire le dégoûté » v.19.Il y a un euphémisme « Envoya chez Pluton » v.19. Il y a le champs lexical de la monarchie : « vassaux » v.4, « une circulaire écriture / Avec son sceau » v.6 et 7, « le Prince » v .12, Louvre V.13 (référence au palais du roi le Louvre), « Monseigneur » v.26, « majesté » v.1.Le rejet « Sans odorat » v.32 nous dit qu'il ne faut pas avoir de pensée personnelle mais dire se que le roi veut entendre, c'est du pouvoir arbitraire de la part du roi en tuant ses sujets. Il y a du discours direct juste avec le roi pour montrer sa puissance « Or ça, lui dit le Sire,/Que sent-tu? dis-le-moi:parle sans déguiser » Le roi veut entendre ce que bon lui semble avec le « sans déguiser » par lequel le roi tente de montrer sa bienveillance .Il y a du discours indirect libre « Il n'était ambre, il n'était fleur,/Qui ne fût ail au prix » v.23 et 24, c'est  impossible d’exprimer une opinion personnelle. Même les efforts pour plaire peuvent mener à la mort s’ils ne sont pas comme le voudrait le roi. Le renard trouve un faux prétexte « Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire ». Le renard a compris que la seule solution est de ne rien dire : c’est le plus malin et le seul qui a la vie sauve. Le récit est à l'imparfait « n'était » v.23 et au passé simple « manda » v.3.Il veut être partout à la fois « Ses vassaux de toute nature,/Envoyant de tous les côtés ».

Il conviendrait de s’intéresser a l'aspect arbitraire de la justice exerce par le lion de par sa puissance et de son usage.Le roi abuse de son pouvoir. La volonté de toute-puissance du roi, de la vanité « Sa....maître » vers 1-2. Les punitions sont exagérées « L'envoya....dégouté » v.19, la familiarité de l’expression montre le grand danger ou même les écrivains les plus imprudents se rendent compte du danger. Le narrateur commente « Ce Monseigneur du Lion-là / Fut parent de Caligula » v.26 et 27, le narrateur compare un empereur fou, sanguinaire et jugeant les gens par ses caprices au roi. La vérité et la flatterie excessives déplaisent au roi « et fut encore punie » v.25. Seul le renard « s’en tire »v.32 la familiarité de l’expression montre le grand danger qu’a frôlé.

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