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La cour du Lion

Commentaire de texte : La cour du Lion. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  1 183 Mots (5 Pages)  •  421 Vues

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Joanna Puyravaud                               Commentaire composé

Jean de la Fontaine est un poète français du XVIIème siècle, renommé pour ses fables et ses contes. Il écrit de nombreuses fables tous assemblés dans un seul et unique recueil  Les Fables de la Fontaines ˮ. Ce volume a été écrit en trois parties, étalés sur différentes époques : la première, publié en 1668, était adressé au dauphin de Louis XIV afin de l’instruire et de l’ouvrir au monde. La seconde, publié dix ans plus tard, était dédiée à la maîtresse du roi. Elle se compose de récits plus élaborés avec des messages plus politiques et des moralités plus philosophiques. Et enfin la dernière, publié en 1694, qui était destinée au duc de Bourgne, le petit fils du roi. Jean de la fontaine s’inspirait des fabulistes de l’antiquité gréco-romaine comme par exemple Ésope. De ce fait, il écrit  La cour du lion ˮ avec l’aide de la fable  Le lion régnant ˮ écrite par Phèdre.    La cour du lion ˮ se situe dans le livre 7, fable 6 . Ce poème met en avant la réalité de la cour de louis XIV . Nous allons nous demander comment la fontaine, dans une fable plaisante et alerte, fait-il une critique sévère de la cour. Dans un premier temps nous verrons les caractéristiques ludiques et agréables de cette fable puis nous verrons comment la fontaine critique la cour tout en utilisant le satire.

        Tout d’abord,  la cour du lion ˮ est une fable qui contient une structure et une composition divertissante et plaisante :

        Premièrement, c’est un apologue avec une construction classique. Comme la plupart des fables de la fontaine,  La cour du lion ˮ est composée d’un récit et d’une morale. Pour nous situer dans l’histoire, il nous rédige deux parties distincts : la mise en contexte avec l’introduction du lion et de ses caractéristiques, ainsi que les interventions des animaux de la cour . On relève dans ce texte l’imparfait et le passé simple. Ces deux temps sont couramment employé pour avancer le déroulement le histoire : devait, tiendrait... » et de mettre en valeur les ordres du roi « manda, envoya... »

        Si la cour du lion est plaisante, c’est surtout grâce aux mètres variés : Les octosyllabes permettent d’obtenir des vers courts et de structurer la plupart du récit :  il manda donc par députés ˮ. En revanche, les alexandrins permettent d’évoquer le lion en toute sa grandeur :  sa majesté lionne un jour voulu connaître ˮ.

        Finalement ce texte est garni d’effets de rimes. Dans cet apologue, la fontaine utilise de nombreux rimes tels que les rimes plates (connaître/ maître) , les rimes embrassés (écriture/ portrait/ tiendrait / ouverture)ou bien les rimes croisés (députés, nature, cotés, écriture). Mais elles ne sont pas placées par hasard. Des effets de rimes tels que les enjambements renforcent la vivacité du texte  ( l’écrit portait/ qu’un mois durant le roi tiendrait ˮ) .Le rythme est également modifié grâce aux différents discours. Nous pouvons relever le discours direct lorsque le roi s’exprime  or çà, lui dit le sire,/ que sens-tu ? Dis le moi : parle sans déguiser. ˮ  , le discourt indirect ,quand ce sont les courtisans   le singe approuva fort cette sévérité ˮ et enfin le discourt indirect libre lorsque la flatterie du singe est décrite  il n’était ambre, il n’était fleur ˮ. Ceci permet de mettre les mots importants en valeur et de rendre la fable plus alerte, étoffé et intéressante.

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