La conversation amoureuse – Alice Ferney

La conversation amoureuse – Alice Ferney

A travers 7 couples, 7 déclinaisons de la relation amoureuse.

Au centre : celui de Pauline et Gilles, un lien indestructible, mais marqué par l’assymétrie homme-femme et la souffrance puis le renoncement de Pauline.

A - Gilles André et Pauline Arnoult, les amants ? (Blanche, Marc)

B - Guillaume Perdereau et Louise, sa femme : sans enfants

C - Jean et Marie Def, 4 enfants, Marie amoureuse et jalouse

D - Tom Lavagole et Sarah Petersen, les mariés non mariés

E - Max de Mortreux et Eve, sa femme – castration

F - Mélusine Tropp et Henri, l’alcoolique et l’amoureux éperdu

G - Pénélope Lepeintre et Paul Jade, 36 et 72 ans

Le mariage, l’union, l’équilibre du couple

E – ‘C’était cela le mariage. Accepter qu’une personne change.’ P112

F – ‘Et quand un homme et une femme unissaient leurs sorts, était-on bien certain que c’était ce qu’ils faisaient ? L’un des deux tout simplement n’était-il pas le spectateur de la vie de l’autre, réduisant la sienne à néant ?’ P118

Le mariage, le travail du temps, la rupture

A – Gilles et Blanche, sa femme : ‘Ils étaient venus à ce point de la vie commune où l’on découvre, dans l’inexorable quotidienneté de l’existence, dans la misère du désir disparu, dans les envoûtements dissipés, la vigilance qu’il faut pour restituer sans cesse à l’amour ce que le temps lui enlève et faire scintiller ce qu’il lui apporte.’ P145

A – Blanche : ‘J’en ai marre. Voilà ce qu’elle avait dit pour signifier que tout était consommé, la passion et l’amour, la souffrance et les larmes.’ P148.

E – Max (Eve) : ‘ Il savait confusément que sa femme à lui n’était pas près de partir, que son mariage n’était pas une alliance mais un contrat par lequel il était devenu pourvoyeur. L’indépendance matérielle des femmes est la modernité de l’amour, dit Tom.’ P211

Le coup de foudre, le regard, le ‘tomber amoureux’

A - ‘Dans le déferlement des enfants, au coeur de leurs pépiements matinaux, un rapt silencieux : une femme se saisissait d’un homme. Une image mordait dans un regard’. P135

A – ‘Bien sûr rien d’autre ne se produisit ce jour-là, que cette capture silencieuse d’un homme dans une femme, et d’une femme dans un regard.’ P143

A – ‘Qui oserait se demander si les femmes ne tombent pas amoureuses par mimétisme ?’ P144

A – Pauline : ‘Elle n’avait désiré que parce qu’elle avait été désirée, regardé que parce qu’elle avait été regardée’. P198

L’amour au mépris du temps, le

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