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La comédie au XVIIe siècle

Dissertation : La comédie au XVIIe siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Septembre 2016  •  Dissertation  •  938 Mots (4 Pages)  •  1 200 Vues

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Qu’est ce que la comédie au XVIIe siècle ?

Définition

La comédie est une pièce de théâtre destinée à faire rire par la peinture des mœurs, des coutumes, ou du caractère des individus. Née du culte du Dionysos, elle apparaît sous trois formes en Grèce ; la comédie ancienne, la comédie moyenne et la comédie nouvelle. Plus tard, à Rome, la comédie latine fut imitée de la comédie nouvelle. Mais c’est au cours de la Renaissance que de nombreuses formes virent le jour : la commedia dell’arte en Italie, la comédie de cape et d’épée en Espagne, la comédie fantastique et burlesque en France, mais surtout la comédie de caractère et des mœurs avec comme représentants William Shakespeare et Molière, et la comédie d’amour avec des dramaturges comme Marivaux ou encore Alfred de Musset.

Origines

La commedia dell’arte, ou, en français, comédie improvisée, est une forme d’art dramatique où la pièce composée fait place à un canevas sur lequel les acteurs improvisent au cours des représentations. Surgie en Italie au XVIe siècle, elle fut de grande conséquence sur l’évolution du théâtre. Son influence se prolongea jusqu’au XIXe siècle, et dure encore de nos jours.

La commedia dell’arte commença dans la rue, puisant son inspiration non dans la tradition de l’église comme c’était le cas auparavant, mais dans celle des jeux et des plaisirs. Le port du masque, pour les personnages essentiels, tenait son origine de l’Antiquité et du carnaval italien. Les acteurs étaient les descendants des mimes et des jongleurs : leur art était essentiellement gai, varié, leur jeu réaliste, outré dans le comique mais totalement naturel ; leur langage était parlé. Le public retrouvait, stylisés et parodiés, les types qu’il côtoyait quotidiennement.

Il prit à cela un tel plaisir que, peu à peu, ces types se fixèrent. Les péripéties de l’intrigue pouvaient varier, mais mettaient toujours en présence les mêmes figures, chacune avec son masque propre, son costume, ses caractéristiques bien définies : Arlequin, le personnage central, valet cynique et hilare, distrait, toujours mêlé à des situations inextricables dont il ne pouvait se démêler, tout en faisant acrobaties et pirouettes ; Brighella, le serviteur fourbe et rusé plus fier qu’Arlequin, et qui donnera naissance au personnage de Scapin utilisé par Molière ; Pantalon, l’éternel vieillard de comédie, avare et grincheux, toujours épris de jouvencelles et généralement rival de son fils, que l’on retrouve dans toutes les comédies de Molière ; le Docteur, autre vieillard, caricature du pédant ignare imbécile ; Pulcinella, lié aux bouffons et aux jongleurs, à l’origine de Polichinelle ; Pedrolino qui deviendra Pierrot ; ou encore la soubrette Colombine…

L’art de l’acteur consistait à donner vie à ces archétypes, à inventer le texte, les réparties, à trouver les gags visuels et le rythme des scènes. Grâce à lui, le jeu théâtral se renouvelait chaque soir.

Le premier grand homme de théâtre, précurseur de la commedia dell’arte, fut Rizzante(1502-1547). Mais la commeida prit tout son essor au milieu du XVIe siècle. ON note alors l’apparition de troupes professionnelles : l’improvisation demandait en effet à être soutenue par une technique infaillible, et seule l’homogénéité de’une troupe permettait à la virtuosité de chacun de s’épanouir en un spectacle coordonné.

L’influence de la commedia dell’arte fut considérable, en France surtout, où les comédiens italiens s’établirent au XVIIe siècle. Molière, Corneille, Marivaux lui durent beaucoup, mais aussi Shakespeare et Lope de Vega.

Molière

Jean-Baptiste Poqueli dit Molière(1622-1673) est sans conteste le dramaturge le plus incontournable des écrivains classiques français.  Maître de la comédie, il nous a légué une valeur incommensurable de chefs-d’œuvre, tant en vers qu’en prose, qui conservent aujourd’hui encore toute leur fraîcheur et toute leur efficacité satirique. Voici quelques-uns d’entre eux : Les Précieuses Ridicules(1659), Le Médecin malgré lui(1666), Les Fourberies de Scapin(1671), et surtout L’Ecole des Femmes(1662), Dom Juan(1665), Le Misanthrope(1666), L’Avare(1668), Le Tartuffe(1669), Le Bourgeois Gentilhomme(1670), Les Femmes Savantes(1672)…

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