La Stratégie Des Femmes

Les stratégies des femmes : travail, famille, politique.

Commaille Jacques

Partie 1

Jacques Commaille, docteur en sociologie, docteur d’Etat en Lettres et Sciences Humaines fut l’étudiant de Pierre Bourdieu, Raymond Aron et Jean Claude Passeron. Directeur de recherche au centre d’étude de la vie politique française, expert à l’Observatoire européen sur les politiques française et professeur de sociologie à l’Ecole normale supérieure de Cachan, ses objets de recherches les plus travaillés sont la famille, le divorce et le cadre judiciaire.

Jacques Commaille est membre du comité de rédaction de plusieurs revues internationales, il est également cofondateur et éditeur de la revue Droit et Société. Outre l’ouvrage présenté par la suite, l’auteur a également rédigé des ouvrages tels que :

- Le divorce en France : de la réforme de 1975 à la sociologie du divorce, 1978

- La loi et le nombre. Changements législatifs et évolution de la divortialité, 1983

- Famille sans justice ? le droit et la justice face aux transformations de la famille, 1983

- La famille, l’état des savoirs (en collaboration, sous la direction de François de Singly), 1992

Le travail réalisé dans cette fiche est issu de la lecture de son ouvrage intitulé « les stratégies des femmes, travail, famille et politique »paru en 1993 aux éditions la découverte à Paris, contenant 189 pages.

En voici d’ailleurs le sommaire détaillé :

Introduction p 5

Les faits p 5

De « la question sociale » à l’analyse des sciences sociales p 7

Le travail des femmes comme « réalité socialement construite » p 14

Jacques Commaille dans son ouvrage met dans un premier temps les faits en avant. Pour cela, il nous expose l’arrivée massive des femmes dans la vie active, qui a eu pour conséquence majeure une modification de l’économie interne des couples. Ces dernières ont également souhaitées entrer dans ce monde là car elle désirait ne plus avoir simplement le statut de membre de la famille mais plutôt un statut d’individu à part entière. D’où un nouveau questionnement concernant la transformation de la famille traditionnelle.

Malgré son entrée massive dans la sphère salariale, de son engagement auprès de la famille, il n’en reste pas moins que cette dernière consacre un temps plus conséquent que les hommes aux tâches domestiques.

Outre les enjeux économiques, politiques, les enjeux sociaux sont d’autant plus importants.

La difficulté majeure reste notamment dans le fait de concilier rôle social et investissement familial.

1. Le sens du travail pour les femmes p 18

a. Le sens positif de l’engagement professionnel des femmes p 18

b. Le sens relatif de l’engagement professionnel des femmes p 23

c. Travail et famille. Les ajustements spécifiques des femmes p 27

Dans cette partie, le statut de la femme se déplace, passant d’une identité constituée par l’investissement dans le domestique vers un statut de la femme comme sujet social susceptible d’engagements hors de la famille. Ces engagements hors institution familiale permettant l’autonomisation et réalisation personnelle.

Les stratégies des femmes vont varier en fonction des attributs socioprofessionnels dont elles disposent. L’appartenance sociale, le niveau de formation ainsi que le statut professionnel sont des variables importantes à prendre en compte lorsque l’on analyse l’engagement professionnel des femmes.

De cet investissement découle un aménagement du rapport au travail tels que le temps partiel où le travail à domicile. Ces deux aménagements apparaissent comme solution de compromis. Ceci démontre bien que malgré la volonté de la femme d’aspirer à plus d’autonomie ainsi que la réalisation personnelle, le poids du privé est bel et bien présent.

2. Le sens de la maternité pour les femmes actives p 35

a. Stratégies de la femme et contraintes structurelles en présence d’enfants p 36

b. Stratégies de la femme et contraintes structurelles lors de la grossesse p 43

L’auteur s’interroge sur la compatibilité entre le travail, la fonction reproductrice ainsi que la gestion de la charge des enfants. La présence ou non d’enfants est bien un élément important dans cette relation.

Certaine analyse montre que l’apparition du 3ème enfant est un seuil. Mais le nombre d’enfants joue différemment selon les situations socioprofessionnelles, en effet la venue du troisième enfant dans les CSP plus élevées est la preuve que les femmes en faisant partie sont capable de maîtriser l’univers de la sphère familiale et professionnel. Autre élément intervenant dans ces deux univers : celui de l’influence spatiale qui peut limiter la descendance des catégories sociales défavorisées.

En ce qui concerne les femmes enceintes, Anne Marie Devreux explique que ce qui empêche de concilier travail et maternité est le manque de considération de la femme enceinte. Effectivement on remarque toujours une différence lorsque l’on change de catégorie sociale. Par exemple, la grossesse sera plus difficile pour une ouvrière du point de vue de sa charge de travail et du rendement qu’elle doit réaliser que pour une femme de cadre moyen.

L’acceptation de la grossesse par le milieu professionnel varie en fonction du degré de féminisation. En effet si l’entreprise possède un plus fort taux de femmes, l’idée de maternité est mieux intégrée et considérée.

3. Regards croisés p 50

a. Les regards conjugaux p 50

b. Les regards familiaux p 58

c. Les regards sociaux p 63

L’engagement des activités professionnelles et la gestion entre la vie professionnelle et familiale ne résultent pas seulement du seul choix des femmes, mais fait l’objet d’un traitement social et s’inscrit dans un système d’interactions et de représentations réciproques.

Première

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