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La Société De Consomation Nous aliène-t-elle

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Par   •  14 Mars 2015  •  795 Mots (4 Pages)  •  1 401 Vues

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La société de consommation nous aliène-t-elle ?

L'expression « société de consommation » est utilisée pour désigner une société au sein de laquelle les consommateurs sont incités à consommer des biens et services de manière abondante. Elle est apparue dans les années 1950-1960, dans les ouvrages de l'économiste américain John Kenneth Galbraith (1908-2006) pour rendre compte de l'émergence des critiques du mode de vie occidental. La société de consommation nous aliène-t-elle ? Dans un premier temps nous verrons que la société de consommation nous rend différent, enfin dans un second temps nous verrons qu’il est possible d’éviter les dérives de cette dernière.

Pour commencer, la société de consommation nous rend différent. En effet, lorsque l’individu consomme en masse il ne réfléchit pas forcément mais suit le mouvement de masse. Il est poussé à consommer grâce aux opérations commerciales présentes en permanence. Jean-Jacques Goldman critique de la société de consommation à travers sa chanson, « Les choses » parue en 2002. Il fait le constat que les choses que l'on possède finissent par nous posséder « Je prie les choses et les choses m'ont pris » et montre que l’individu n’existe qu’à travers son paraître et non plus avec son être « C'est plus "je pense" mais "j'ai donc je suis ! ». En référence au Cogito, ergo sum (Je pense, donc je suis) de Descartes ou l’individu existait parce qu’il pensait et raisonnait par lui-même. Aujourd’hui, le bonheur se résumerait à posséder des choses et au final à montrer que l’on existe auprès des autres uniquement à travers ce que l’on possède et non plus notre personne.

En addition, dans « Foule sentimentale » d’Alain Souchon sortie en 1993, Souchon dénonce une société de consommation qui nous pousse à l’achat en nous faisant croire que nous en serons plus heureux en consommant alors que nous sommes simplement manipulés. Dans la première partie du texte il fait un parallèle entre l’abondance « quantité, choses » et le bonheur « la vie en rose, bonheur » pour montrer qu’on est manipulé. Dans la seconde partie du texte, Souchon montre que nous ne sommes plus en mesure de réfléchir « gens lavés, hors d’usage, cons » car nous achetons ces « cartons d’emballage » qui ne sont nullement indispensable à notre survie car sans grand intérêt, les Hommes sont montrés comme un simple troupeau de bétail incapable de faire la part des choses. Enfin dans la dernière partie du texte, Souchon fait référence à Claudia Schieffer (mannequin) et à Paul-Loup Sulitzer (romancier et homme d’affaire) car ce sont des images de consommation « On nous Claudia Schieffer, on nous Paul-Loup Sulitzer ». Ces stars deviennent ici des verbes, elles sont instrumentalisées pour mieux instrumentaliser l’Homme.

Si la société de consommation nous rend étrangère, il est toutefois possible de ne pas tomber dans le piège de cette dernière.

En effet, il est possible d’éviter les dérives de la société de consommation. Depuis la crise de 2008 les habitudes de consommation ont changées, avec des budgets restreints pour la majorité des ménages consommer est plus que jamais un acte réfléchi. Fini les achats superflus,

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