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La Signification de la peinture dans L’Histoire d’Ernestine

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Par   •  17 Avril 2019  •  Analyse sectorielle  •  927 Mots (4 Pages)  •  515 Vues

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La Signification de la peinture dans L’Histoire d’Ernestine

L’Histoire d’Ernestine est un ouvrage romancier, réalisé par Marie Riccoboni, qui a été publié en 1765. Au cœur de cette œuvre littéraire, on trouve l’amour croissant du personnage principal, Ernestine, qui est une jeune fille étrangère des moyens modestes, et le marquis de Clémengis, un aristocrate. Malgré étant très jeune, dès les premières années de sa vie, Ernestine est affectée par des plusieurs malchances – à savoir la mort de sa mère pendant son enfance et la perte de deux individus qui ont servi des parents de substitution. Comme on pouvait s’y attendre, l’histoire d’amour est similairement plein des infortunes et des obstacles ; mais au bout du compte, leur amour surmonte tous et ils se marient. Une lecture plus attentive de l’intrigue permet néanmoins de percevoir qu’il y a un aspect dans la vie d’Ernestine qui sert d’une catalyse du déroulement des événements, et c’est la peinture.

La signification de la peinture est introduite assez rapidement dans l’intrigue. Après la mère d’Ernestine perd sa vie, Madame Dufresnoi, une voisine bourgeoise, prend la responsabilité de s’occuper de la petite fille. Néanmoins, il n’est pas possible pour cette femme altruiste de l’aider financièrement à cause de la mort de Monsieur Dufresnoi. Afin d’assurer l’indépendance pécuniaire de la jeune fille, elle la fait apprendre « un talent capable de lui procurer les besoins de la vie et avec un peu d’aisance. » (p.6) Le talent que la protagoniste choisit est la peinture, ou plus spécifiquement, la miniature. L’autosuffisance rendue possible par l’occupation comme peintre a plusieurs conséquences pour elle plus tard dans l’histoire. L’un exemple qu’on pourrait considérer comme aigre-doux se passe après le décès de Monsieur Duménil, le peintre qui enseigne la miniature à Ernestine et qui offrit un refuge à elle après Madame Dufresnoi est morte. À la suite de la disparition de son mari, Madame Duménil, qui s’est habituée à certains plaisirs somptueux, s’accroche au personnage principal pour profiter de son revenu. Ayant naïve et ignorante de la décadence du monde, Ernestine ne se rend compte pas qu’elle est exploitée. Cependant, c’est Madame Duménil qui manipule le marquis de Clémengis de fournir une résidence dans la campagne à Ernestine ce qui leur permet de se voir plus librement et d’intensifier leur relation amoureuse. Dans l’ensemble, la possibilité de prendre soin d’elle-même financièrement en peignant lui permet de ne pas se soumettre à un mariage arrangé et de rechercher plutôt un véritable amour.

Le premier rendez-vous entre les deux amants prédestinés est également rendu possible à cause de la peinture ; et cette rencontre est aussi l’un des moments clés dans l’histoire. En devenant une peintre douée, elle s’intègre passivement dans la haute société car ce sont les bourgeois et les aristocrates qui commandent les portraits. Donc, c’est pendant qu’elle soit plongée dans son travail que son futur mari, le marquis de Clémengis, entre dans l’atelier. Néanmoins, ce n’est pas une rencontre qu’on peut comprendre comme typique pour les romans romancier. D’abord, la première interaction entre eux est assez unique car « elle le salua sans lui parler, une simple inclination,

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