La Science-fiction

« On se sait jamais ce que le futur nous réserve. » Cet adverbe est devenu bien piètre de nos jours puisque les météorologistes prédissent la température de demain, et les spécialistes, le taux de divorce au Québec d’ici cinq ans. Bien sûr, cela ne suffisent pas aux humains. Ils veulent savoir, « À quoi ressemblerons-nous dans 20 ans? Dans 500 siècles? Quelles seront les prochaines découvertes? » Voilà ce que la science-fiction s’efforce de répondre. Mais comment prouver la présence de la science-fiction dans une œuvre? Voici des exemples.

Livre : La nuit des temps

Une fin saisissante

L’un des principaux buts de la science-fiction se résume à déconcerter le lecteur/la lectrice dans l’environnement de l’œuvre et de lui donner une fin inattendue. Le roman La nuit des temps correspond point par point à ces objectifs puisqu’il démontre un lieu parfait et inventé : Gondawa, pays de 900 000 ans auparavant. Le dénouement est aussi plus qu’inespéré : Païkan, qu’on croyait disparu à jamais, avait pris la place de Coban qu’Eléa détestait et tuait! Elle meurtrissait donc Païkan, son Destiné! Inutile de préciser que cet aboutissement m’a laissé totalement ébahie. Cette œuvre a donc passé haut la main le test « sortir de l’expectation »!

Des développements technologiques

Dans ce roman, l’avancée technologique est omniprésente, surtout à Gondawa : la Graine noire, poison suicidaire, l’Arme solaire, équivalente au Soleil lui-même, les Clés qui répondent aux besoins des Gondas, la mange-machine, fabricante d’éléments nutritifs à partir du Tout, donc de rien, etc. Dans le « monde actuel », il y en existe plusieurs, moins impressionnantes, comme la télévision à écran plat, les oreillettes, etc. et d’autres, plus futuristes, par exemple la Traductrice, dotée d’un cerveau indépendant et capable de traduire en 17 langues différentes. Bref, tout cela prouve que cet ouvrage possède des technologies avancées qui font parti d’un élément majeur de la science-fiction : la fiction.

L’intérêt de l’histoire

Tout le récit tourne autour du désir des humains de connaître la résolution de l’équation de Zoran qui permettrait de « retirer » ce qu’ils ont besoin du Tout universel. Ils veulent réanimer Coban car il est le seul connaisseur de cette explication. Ceci devient encore plus crucial après la destruction des inscriptions en lien avec l’équation laissées par les Gondas.

Le cœur du récit : Le conflit

Jusqu’à la presque réanimation de « Coban », la connaissance de l’équation ne posait pas de problème car la France avait annoncé qu’elle partagerait toutes les informations, ce qui a apaisé la tension. Pourtant, vers le deux tiers du roman, les marchands de pétrole et d’autres formes d’énergie voient en l’équation de Zoran une menace : l’énergie gratuite. Ils perdraient leur métier. Ils veulent tuer Coban/Païkan afin que celui-ci emporte avec lui le secret du Tout avec lui dans sa tombe pour pouvoir garder leur gagne-pain.

Un élément à la fois!

La science-fiction, à l’opposée du policier, laisse le lecteur/lectrice dans l’attente. Ce livre suit bien cette préférence puisqu’il nous donne un élément de l’histoire à la fois : premièrement le monde environnant : l’Œuf, habitation gonda surprotégé, la France, Gondawa, etc. Ensuite, les personnages dont Simon, protagoniste, Eléa, facteur important, Coban et Païkan, clés de l’histoire, et Païkan. Finalement, l’auteur nous dévoile le conflit : les connaissances gondas.

Le réalisme

Même si la fiction doit demeurer présente, la science-fiction subit l’obligation de rester réaliste. Barjavel fait bien attention de ne pas franchir la ligne. La mention de l’ONU, des hôpitaux, des conférences, de Paris, etc. résultent un monde envisageable. Personnellement, je me voyais dans le roman lui-même tant qu’il était concret. Selon moi, La nuit des temps est bel et bien une œuvre de science-fiction!

Film : Rapport minoritaire

Un monde futuriste, mais pas trop

Ce film invente un monde qui ressemble beaucoup au nôtre. On retrouve des éléments actuels, comme le magasin GAP, la police, les publicités, CBC News, etc. Il résout un grand problème de Washington pouvant être le nôtre : le meurtre. Je peux donc affirmer qu’il fait parti de la science-fiction.

Les précogs et la technologie

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