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La Princesse De Cleves - Le Portrait

Dissertation : La Princesse De Cleves - Le Portrait. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2015  •  554 Mots (3 Pages)  •  1 304 Vues

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La Princesse de Cleves - Le portrait de la passion

Introduction :

Le Classicisme est un courant esthétique et intellectuel ayant connu son apogée au XVIIème siècle, prenant comme référence esthétique les chefs d'oeuvre de l'antiquité gréco-latine (Aristote, Boileau...). Le but premier de ce mouvement littéraire est de concevoir une harmonie dans les textes et les écrits (normalisation de la langue), à l'aide de règles strictes. Nous allons étudier un extrait de « La Princesse de Clèves », de Mme de la Fayette où M. de Nemours succombe à sa passion et vole un portrait de Mme de Clèves. Nous verrons dans quelle mesure ce texte témoigne d'une esthétique classique. Pour cela, nous nous porterons dans un premier temps sur la « cristallisations » des sentiments et dans un deuxième temps sur le caractère théâtral de cette scène.

Analyse :

I) Le portrait ou la cristallisation du sentiment

A. Le vol, résultat de la jalousie de M. De Nemours

- Un désir ancien (imparfaits, connecteur temporel : « Il y avait longtemps que M. de Nemours souhaitait... ».

- Un désir incontrôlable (« il ne put résister à l'envie »).

[≠ maîtrise de soi : la passion est ce qui fait faire des choses inattendues, dans lesquelles l'individu ne se reconnaît pas).

- Un désir jaloux (« le dérober à un mari qu'il croyait tendrement aimé »), or le motif de la jalousie est faux, puisque Mme de Clèves n'est pas amoureuse de son mari.

B. La complicité, témoignage du trouble de Mme de Clèves

- Le jeu des regards (« aperçut », « elle vit que », « ce qu'elle regardait », « il rencontra les yeux de Mme de Clèves », « qu'elle eût vu », « si vous avez vu »).

- Le trouble de Mme de Clèves (« elle en fut si troublée que Mme la Dauphine remarqua qu'elle ne l'écoutait pas et lui demanda... », « Mme de Clèves n'était pas peu embarrassée », « son embarras », « cette sorte de trouble et d'embarras que cause l'amour dans l'innocence de la première jeunesse »).

- Un raisonnement sophistique [= hypocrite] (« la raison voulait..., mais... », « Enfin, elle jugea qu'il valait mieux... », « Et elle fut bien aise de lui accorder une faveur qu'elle pouvait lui faire sans qu'il sût même qu'elle la lui faisait »).

II) Une scène théâtralisée

(Qui pourrait avoir un aspect comique dans d'autres circonstances).

A. Des circonstances propices à la dissimulation

- Le nombre et la disposition personnages (« et il pensa que, parmi tant de personnes qui étaient dans ce même lieu, il ne serait pas soupçonné plutôt qu'un autre » ; Mme la Dauphine voit Mme de Clèves qui voit M. de Nemours).

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