LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le Princesse De Clèves - Vol Du Portrait

Rapports de Stage : Le Princesse De Clèves - Vol Du Portrait. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2014  •  479 Mots (2 Pages)  •  3 748 Vues

Page 1 sur 2

Vol du portrait :

Ça commence en caméra surplombante : on est dans la pièce et on décrit la position des personnages. Resserré sur l'objet qui nous occupe : La princesse par rapport à la Dauphine. L'occupation des lieux par les uns et les autres : pas de focalisation précise : narration surplombante. Rôle de vraisemblabilité. Qui voit quoi et qui est vu par qui ? Économie du roman basée sur cette question. Tout se passe de la façon dont on voit et de la façon dont on est vu en train de voir. Justifie l'inégalité de perception des différents personnages. La Dauphine est assise : elle ne peut voir. La Princesse est debout : elle peut voir. Qui voit, qui est vu en train de voir : la dauphine voit les réactions de la Princesse.

Focalisation interne sur la Princesse : on partage son regard. C'est par cette perspective là qu'on peut dire « il prenait adroitement quelque chose sur cette table ». Savoir limité au savoir de ce personnage « quelque chose » et non « le portrait ». → intensification dramatique. Le secret partagé. Permet aussi immersion du lecteur, depuis l'inquiétude d'un des personnages // roman d'analyse.

Trouble de la Princesse vu par la Princesse avec discours rapporté. Ce discours enchaîne sur Monsieur de Nemours. Point de vu interne à Monsieur de Nemours. La perception et le savoir qu'on établit à partir de cette perception comptent. Ce sont pas simplement les faits mais la perception des faits. On nous décrit moins un vol qu'un aller retour des perceptions.

Ralentissement de la scène dans sa dramatisation. Étirement du temps, du fait notamment du pivotement du point de vue. Psycho-récit : moins raconter des actions que raconter des pensées, Cohn. Épisode typique du roman précieux traité sur le mode du roman d'analyse : beaucoup plus en psycho-récit que la narration d'une action.

La cour = tout le monde est vu mais tout le monde dissimule quelque chose.

Mélange entre une focalisation sur les pensées de Madame de Clèves et discours du narrateur. Surprenant : pensées logiques et rationnelles. Représentation du psychisme n'est pas la même selon les époques. Très structuré, manière de débattre avec soi-même. // monologue délibératif au théâtre. Le personnage se pose un problème moral auquel il faut trouver une solution (Les stances du Cid, Corneille). Elle tranche rapidement un dilemme moral : confrontée à deux solutions,l'une comme l'autre des fautes possibles. Dilatation temporelle.

Discours narrativisé/direct/indirect des pensées du personnage.

Plus on avance dans l'intrigue, plus on s'éloigne des intrigues environnantes (à partir de la mort du roi). Développement de plus en plus longs de psycho-récits. Rendre compte du tourment de la jalousie.

A la limite du discours indirect libre.

La passion ne fait jamais perdre la raison.

Modalité affective du discours qui est exactement celle du personnage. On ne laisse pas l'autonomie aux expressions.

« Mais elle se trompait elle-même » : le narrateur en sait plus que le personnage. Il s'agit

...

Télécharger au format  txt (3.1 Kb)   pdf (55.9 Kb)   docx (9 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com