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La Pensée

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Par   •  6 Mai 2013  •  909 Mots (4 Pages)  •  1 871 Vues

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Le texte d’Alain soumis à notre étude, est bâti sur une opposition entre la pensée et la croyance, qui est également l’idée directrice du texte. En effet la pensée c’est le fait de concevoir des idées par l’esprit, par l’intelligence. Tandis que la croyance c'est donner son assentiment à une proposition qui est tenue pour vraie sans avoir la certitude objective de sa vérité. Cependant, Alain tente de montrer à travers ce texte que la science qui détient en partie le savoir accorde une place importante à la croyance. De ce fait on peut donc ce demander qu’est ce qui distingue la croyance de la pensée ? Et vice versa. Mais également est-ce que la croyance ne se limite pas à un sentiment de cause à effet ? Ainsi, dans un premier temps on parlera de la pensée, puis de la croyance. On finira avec la différentiation des deux et leurs relations de cause à effet.

Alain F. débute son explication sur la pensée en disant : « Penser, c’est inventer sans croire » en ce sens, penser c'est construire des idées sur la base de certitudes prouvées. En effet, l’auteur présente la pensée comme démonstration accomplie. Il utilise l’exemple du physicien pour expliquer le mode de fonctionnement de la pensée. Il utilise de nombreux verbes en guise de connecteurs logiques tels que « Imaginez », « Il en vient de concevoir », « Je le vois ». A l’aide de ces derniers il nous décrit les différentes étapes de la pensée.

Lorsque l’on étudie l’exemple qu’Alain propose pour illustrer sa conception des choses, on remarque que le physicien s’obstine, qu’il est déterminé et en quête de vérité. En effet, on voit le physicien « qui définit, qui calcule », « qui remonte, qui démonte ». Il met donc en place une démonstration avec des actes concrets, des preuves. En ce sens, le physicien, essaie d’établir par des moyens indirects la vérité d’une proposition, qui n’est pas directement évidente, en l’occurrence de prouver qu’un gaz est constitué de milliers de projectiles très petits. De ce fait le physicien qui utilise sa pensée pour démontrer quelque chose a travers des preuves, connais la provenance mais également la finalité de ce qu’il avance, de ce dont il parle.

Alain F. définit le croyant comme quelqu’un qui s’accroche à quelque chose, à une idée sans y connaitre la provenance ni la finalité. Il exprime également le fait que de nombreuses personnes « semblent débarrassées de toute religion » car elles n’ont aucune preuve de l’existence d’un créateur divin, pour finalement chercher « dans les sciences quelque chose qu’ils puisent croire ». En ce sens, le croyant tente de s’assouvir entièrement dans les sciences, car elles sont démontrées et connues par de grands hommes, des hommes dont elles connaissent l’existence. L’auteur en vient même à comparé le croyant à un lierre sur un arbre ; il dit : « le croyant est comme un lierre sur un arbre », cette analogie signifie que le croyant grandit avec sa croyance et qu’il en devient dépendant. De ce fait, Alain F. montre que la croyance est comme un état de dépendance où le croyant s’accroche à quelque chose, sans raison « valable » , sans savoir pourquoi, sans preuve.

Cependant l’auteur marque une nuance entre la pensée et la croyance. Il démontre que le croyant est dans un état

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