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La Femme D'aujourdui

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Par   •  22 Janvier 2015  •  7 929 Mots (32 Pages)  •  640 Vues

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Un beau visage est un avantage préférable dans toutes les lettres de recommandation. » – Aristotle

Dans cet extrait, que nous avons discuté en classe, l’auteur se concentre sur un seul individu : la Grande Royale. Tout d’abord, nous pouvons voir que la dame est à son avantage d’après ce que nous indique le texte: “Elle avait soixante ans et on lui en eût donné quarante à peine” et elle“…n’avait rien perdu de sa prestance malgré son âge.” Par ailleurs, à travers la description de ses vêtements, de ses chaussures et de son comportement nous nous apercevons qu’elle est une femme élégante d’une importance significative.

De plus, l’auteur utilise un langage poétique en disant que « Samba Diallo avait été fasciné par ce visage, qui était comme une page vivante de l’histoire du pays des Diallobé. » Nous apprenons que la Grande Royale est la sœur du chef du Diallobé mais aussi la personne en qui le peuple a le plus confiance. Ceci illustre à nouveau son importance. Par ailleurs nous devons garder à l’esprit que ceci est un scénario où les personnages sont majoritairement musulmans. Dans cette société, La Grande Royale est consciente de son pouvoir mais ne peut en abuser. L’auteur illustre cela très poétiquement, la phrase : « la bouche était grande et forte sans exagération» nous renvoie à une belle image.

Dans l’ensemble, après avoir lu ce passage, nous avons l’image d’une femme puissante, magnifique, qui attire l’attention partout où elle va et enfin qui est très respectée. L’aura qui l’entoure est presque mythique. Ceci nous amène à nous demander si l’auteur est allé trop loin dans sa description : cette dernière est-elle crédible? Des femmes comme celle-là ont-elles vraiment existé ?! Peut-être la raison de cette exagération par l’auteur est parce que c’est ainsi que Samba Diallo voit la Grande Royale.

SEMAINE 3 – LA GRANDE ROYALE

Publié par 0847216laventureambigue le septembre 20, 2011

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Dans cet extrait on rencontre pour la première fois un personnage central du roman – La Grande Royale, la sœur ainée du chef des Diallobé. Dès le début, on sait qu’elle est une femme extraordinaire – son nom indique un statut royal et redoutable dans la communauté. Et l’auteur développe cette impression avec sa description d’elle dans ces trois pages, qui est chargée de superlatifs et de phrases exagérées.

Quand l’écrivain commence cette description, on remarque qu’elle est concentrée sur le visage – le mot est répété cinq fois au cours des premiers trois paragraphes. Avec des lignes comme « son visage était comme une page vivante de l’histoire » et « tout ce que le pays compte de tradition s’y lisait » on est incités à continuer à lire et on comprend l’importance de cette femme au sein de la tribu.

En fait, la puissance de la Grande Royale est soulignée plusieurs fois dans ce passage, avec des mots comme «éclat impérieux » et « redoutable ». Elle emporte beaucoup d’influence au pays du Diallobé ; on a l’impression qu’elle est même plus puissante que son frère ( « Plus que son frère, c’est elle que le pays craignait »), qu’elle est presque autoritaire dans son façon de contrôler les tribus du nord « qui restent subjuguées par sa personnalité extraordinaire ».

Finalement, l’auteur couronne cette description exagérée avec une comparaison de la Grande Royale avec Méduse (voir lien). Elle est presque une déesse. C’est un bon moyen de nous montrer à quel point la tribu l’estime, mais à la fois on pourrait se demander la raison pour laquelle l’auteur va si loin avec sa description. Peut-être, c’est pour renforcer l’idée que, pour qu’une femme réussisse dans une société traditionnelle et musulmane, elle doit être une personne exceptionnelle, voir irréelle.

En conclusion, cet extrait distingue La Grande Royale comme un personnage hyper-important dans ce roman. Il sera intéressant de voir l’effet qu’elle aura sur la vie de Samba dans les chapitres à venir.

age de la femme dans la littérature

Soile Cheick Amidou | 25/11/2013 | Litterature

La littérature, c’est assez souvent la projection des lumières et des ombres de l’existence humaine. Elle n’échappe guère à la dualité naturelle et séculaire Bien-Mal et ses corollaires : bon-mauvais, colombe-aigle. Et les thèmes foisonnent. Comment passer sous silence celui de l’attrait de la femme ?

Pour ce qui est de cette image de la femme, plusieurs auteurs suivent les sillons des mythes originels. Les portraits d’Eve (la femme qui poussa Adam à commettre le Péché originel) et celle de Marie (la sainte, la génitrice de Jésus) transparaissent dans les trames des œuvres littéraires. Le démon et l’ange, la diablesse et l’héroïne, ce double visage de la femme est présent partout.

Parfois, les personnages féminins ont une image très peu reluisante. Ce n’est pas Emma dans Madame Bovary de Gustave Flaubert qui nous contredira, elle qui, désillusionnée par sa vie morne et triste, se laisse croquer par des hommes peu scrupuleux de son acabit. Elle a cru renaître de ses cendres dans l’adultère. Peu à peu, c’est la descente aux enfers. Emma Bovary, l’éternelle insatisfaite.

En lisant Les liaisons dangereuses de P. Choderlos de Laclos, l’on voit jusqu’où la femme peut aller pour arborer la casaque du Mal. Blessée et enragée, la marquise de Merteuil est désormais une femme dominée par l’esprit de vengeance. Elle s’avère stratège et manipulatrice. Son orgueil la rend perfide, cruelle et cynique à l’égard de Cécile Volanges et Madame Valmont. Par la force des choses, elle est devenue le parangon du mal. Elle le proclame elle-même dans ce « manifeste » lugubre. Lisons : « Quand j’ai à me plaindre de quelqu’un, je ne persifle pas ; je fais mieux, je me venge ». Cette peinture semble corroborer la disposition d’esprit qui tend à noircir la perception que l’on a du sexe faible.

Par ailleurs, dans le souffle de la succulente littérature africaine, dans son recueil de nouvelles Un instant d’hésitation, l’Ivoirien Inza Bamba fait camper à Marcelline Tipi un rôle d’amante dont le cœur est embrasé par les flammes dévorantes, une femme consumée par l’amour et la jalousie, une tigresse qui va jusqu’à commettre le crime passionnel. Et, qui reconnait son forfait pour subir la rigueur de la loi.

Au contraire de l’affreuse Sogolon Kédjou aux entrailles prodigieuses dont le mariage est le socle de la

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