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La Compagnie Jakart

Commentaire de texte : La Compagnie Jakart. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2014  •  Commentaire de texte  •  954 Mots (4 Pages)  •  552 Vues

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La Compagnie Jakart présente un nouveau projet d'envergure en créant "Villégiature", d'après la fameuse "Trilogie de la Villégiature", de Carlo Goldoni. Le dramaturge vénitien écrivit en 1761 ce chef-d'œuvre du théâtre italien, composé de trois comédies : "La Manie de la villégiature ", "Les Aventures de la villégiature" et" Le retour de la villégiature". Dans son adaptation, Thomas Quillardet et Jeanne Candel s'en tiennent aux deux premiers volets. Ces deux premiers tableaux issus de La Trilogie de la Villégiature permettent à cette jeune équipe d'acteurs de mettre en scène avec une provocante gaîté, la fin d'un monde. Derrière la Venise en pleine déroute économique du XVIIIe siècle, se dessine bel et bien une Europe d'aujourd'hui. Une Europe e perte de vitesse et dont la jeunesse en manque de repères se réfugie dans l'unique valeur seule qui lui reste: l'image. Dans un premier temps nous nous intéresserons à l'importance des costumes dans cette pièce, puis le décor. Et enfin, nous traiterons de l'aspect scénique, en analysant le jeu des acteurs.

Véritable indicateur de genre et de style, les costumes aident à la compréhension du scénario grâce à certains indices. Nous en expliquerons les subtilités. Crées de toutes pièces par Karine Vintache les costumes ne sont pas historiquement fidèle, on peut le voir grâce aux couleurs et motifs qui n'existaient pas. Ou encore les coupes, qui s'en rapprochent bien, mais il y a quelques ajouts de détails, comme les tours de cou violets avec les robes bleues ciel. L'histoire se passe au 18eme siècle, mais mis à part les femmes rien ne le laisse voir. Le père de Giacinta est en peignoir, c'est assez comique. Les costumes des hommes sont supers colorées et graphiques voir même des motifs très comique: des chiens. Il y a un vrai effet de décalage. C'est sans doute ce qu'a cherché à faire Thomas Quillardet.

Dans la première partie, les comédiens sont entourés de cartons, de valises (qui rappelle le thème principal de la pièce), l'espace se déconstruira au fur et à mesure des préparatifs. Alors que dans le deuxième lieu, c'est-à-dire dans la maison de la villégiature, ils sont dans un espace beaucoup plus réaliste. La lumière est souvent symbolique au théâtre ici elle éclaire entièrement la scène par des lumières artificielles, elle provient du fond : C'est Manuel Desfeux qui s'en occupe. A aucun moment la pièce ne d'assombrie, on ne rate aucuns détails. C'est vraiment un décor singulier, car c'est à la base, c'est une pièce plutôt classique, qui en plus se passe au 18eme siècle, mais les décors sont totalement novateur par leur neutralité et leur minimalisme. C'est brut de décoffrage, les matières sont naturelles (le bois) et ce contraste fort avec l'aspect technologique du tableau numérique ou encore une cafetière électrique de la marque « senseo ». Le metteur en scène joue avec les anachronismes.  Pour ma part, ce décor brut est une bonne idée mais lorsque le décor tombe et que les comédiens continuent la mise en scène, j'en ai vu quelque un qui s'est prit les pieds dans les tasseaux présent au sol, durant la danse en couple: il ne faudrait pas perdre un de ces comédiens bourrés

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