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La Bruyère. La perversion de l'homme

Fiche de lecture : La Bruyère. La perversion de l'homme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2015  •  Fiche de lecture  •  539 Mots (3 Pages)  •  678 Vues

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I) La perversion de l'homme

A. Un comportement similaire à celui des animaux

Tout au long du texte, La Bruyère compare les hommes à des animaux. Il commence tout d'abord par les comparer à deux chiens qui se battent : "chiens qui s'aboient, qui s'affrontent, qui se mordent et se déchirent" : gradation.

Ensuite l'auteur les compare à des chats. De plus il utilise des hyperboles : "milliers", "à dix lieues", "neuf à dix mille chats" pour mettre en relief la cruauté et l'absurdité de la guerre.

La comparaison est de plus en plus frappante. En effet, La Bruyère compare les hommes à des loups : "et si les loups". Ainsi, nous pouvons penser que la meute de loups représente une armée d'hommes. De plus cette comparaison est renforcée par des parallélismes de construction.

"animaux raisonnable" représente les hommes en général, ce qui différencie les hommes des animaux.

B. Une intelligence au service du mal

Le caractère "raisonnable" des hommes, leur supériorité sur les animaux réside finalement dans leur capacité à inventer des armes de plus en plus meurtrières comme le démontre La Bruyère à la fin du texte.

Le moraliste ne définit pas les armes : il décrit brièvement dans jamais les nommer. D'ailleurs, il utilise un euphémisme pour définir les fusils : "de petits globes".

Le champ lexical des armes est présent dans tout le texte : "les lances, les piques, les dars, les sabres, les cimetières", "instruments commodes", "plus pesant et plus massif", "ceux qui tombant sur vos toits".

Ainsi La Bruyère parvient de façon ironique à remettre en cause l'intelligence de l'homme.

II) L'absurdité de la guerre

A. L'interpellation des hommes

Afin de démontrer l'absurdité de la guerre, l'auteur interpelle les hommes grâce à différents procédés. Le texte entier est une apostrophe au lecteur, ce que nous pouvons voir dès le début : "Voilà le plus abominable sabbat dont on ait jamais ouï parler ?", l'auteur attire ainsi l'attention du lecteur pour le toucher davantage.

Il multiplie les adresses directes sous forme de questions qui sont présentes après chaque comparaison.

Le lecteur est lui-même interpellé mais il est aussi pris à témoin.

La Bruyère engage donc un dialogue fictif avec le lecteur. Cette situation d'énonciation originale donne la force à la polémique du texte.

B. Un moteur : la gloire

Le nom "gloire" est utilisé à deux reprises dans le texte. De plus, notons que l'on trouve deux parties dans l'extrait : dans la première partie, il est question des animaux puis dans la deuxième, il est question des hommes. Le substantif "gloire" est utilisé pour conclure chacune des sous-parties.

La Bruyère personnifie la gloire à la fin du

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