LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Bete Humaine

Mémoire : La Bete Humaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2014  •  1 196 Mots (5 Pages)  •  4 093 Vues

Page 1 sur 5

La bête humaine

Emile Zola est un romancier français très populaire du XIXème siècle. Sa vie et son œuvre parlent des conditions de vie des ouvriers. Il est principalement connu pour son œuvre littéraire les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman. L’ouvrage a pour but d’étudier l’influence du milieu sur l’homme et les tares héréditaires d’une famille.

Dans le roman « La bête humaine » On peut dire que cette histoire comporte deux héros : d’une part Jacques Lantier, le fils de Gervaise Macquart et d’Auguste Lantier (l’Assommoir) et de l’autre la locomotive. Dans l’exipit, le train devient le personnage principal, c’est une personnification. Le train est mis en valeur grâce à sa vitesse et sa puissance. Personne ne peut le contrôler autre que le mécanicien et le chauffeur, sachant que le chauffeur Pecqueux, ivre , cherche querelle à Jacques, son ami et mécanicien qu’il a surpris avec sa maitresse aussi le malaise entre Jacques et son chauffeur s’accentue et ils en viennent à se battre sur la locomotive. Ils chutent et se tuent tous les deux broyés par le train. Sans chauffeur, ni mécanicien, la machine infernale poursuit sa course folle, devant l’affolement et l’impuissance des autres hommes. Le train est occupé par les soldats partant combattre les prussiens.

Nous allons d’abord étudier le train hors de contrôle, puis les hommes impuissants face à la vitesse de la machine ainsi que les victimes de cette machine infernale.

 Le décor dans lequel nous plonge le narrateur est effrayant, la couleur dominante, le rouge, qui se réfère au sang versé sur les rails par Jacques et Pecqueux. Le premier élément qui domine le texte est le crime qui vient d’être commis par la machine. A l’intérieur du train, il y a les soldats ivres et complètement hébétés qui chantent des chants patriotiques, ils n’ont pas encore conscience du drame qui vient de se jouer. Ils s’égaient même de la course folle du train.

Le sentiment qu’engendre le roman est la terreur, le train venait de commencer une « course violente »(1.13) le train caractérise ici une puissance terrifiante qui provoque l’effroi sur son passage : "l’épouvante glaça la gare, lorsqu’elle vit passer, dans un vertige de fumée et de flamme, ce train fou,, on pourrait comparer cette course folle « au galop »(1.15) d’un cheval surmontant les obstacles, "ce train fou" représente l’image d’un criminel en puissance. Assimilé à une "bête aveugle et sourde qu’on aurait lâchée parmi la mort", le train libère une énergie meurtrière irrépressible : "Déjà, au loin, le roulement du monstre échappé s’entendait. Il s’était rué dans les deux tunnels qui avoisinent Rouen, il arrivait de son galop furieux, comme une force prodigieuse et irrésistible que rien ne pouvait plus arrêter.". Rendu bestial, le train comme un « sanglier dans une futaie» (1.31) Cet animal (le train) venait de tuer plusieurs personnes en traversant les gares. Le train représenté comme un tueur, emporté de façon tyrannique par des instincts que sa volonté de maîtrise plus.

Le train « fonçait tête basse et muette »1.15dans les gares, les sifflets n’annonçaient pas l’entrée en gare du train et celui-ci fit de nouvelles victimes, il traversa Maromme, Rouen

...

Télécharger au format  txt (7.2 Kb)   pdf (95.1 Kb)   docx (10.8 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com