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La Belle et la bête Analyse

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Par   •  7 Octobre 2016  •  Commentaire de texte  •  1 007 Mots (5 Pages)  •  7 091 Vues

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La Belle et la Bête.

I- Un système antithétique.

a) L'opposition à travers le nom.

   Le titre du conte la Belle et la Bête, met en valeur les héros. La conjonction « et » indique un lien que l'on ne peut pas définir. L'opposition des personnages repose avant tout sur le nom. -La Belle est un personnage de jeune fille qui peut évoquer le personnage traditionnelle de la princesse qui se caractérise par la beauté. - La Bête est un personnage monstrueux qui peut évoquer le personnage traditionnel de l'ogre qui se caractérise par la laideur. Le nom des personnages qui repose sur des qualités signale une opposition des apparences.

b) L'opposition des apparences.

   Cette dernière porte en effet sur les apparences. Les occurrences qui renvoi au nom de Belle s'oppose au champ lexical de la laideur. Le nom Belle apparaît de nombreuses fois dans le texte. On peut noter que l'expression « ma femme » L.16 exprime le désir de possession et induit l'idée de beauté. Le champ lexical de laideur apparaît avec les mots « Bête », « Monstre » et « Laid ». Sur le plan de la beauté physique l'opposition est nettement marqué.

c) L'opposition s'adoucit.

   Mais celle-ci s'adoucit avec le portrait moral en situation des personnages. Le discours de la Bête révèle un monstre prévenant et civilisé : « Mangez-donc la Belle », « J'aurai du chagrin ». L'emploi de le l'impératif à valeur de conseil et le registre soutenu montre de la délicatesse. La comparaison de la 7 à 9 met la beauté du monstre au dessus de plusieurs hommes. Cependant la demande en mariage de la Bête relance l'opposition. L'opposition des personnages repose d'avantage sur le physique que le moral. L'art du conte repose sur cette apparente opposition.

II- L'art du conte.

a) Une scène fondée sur la peur.

   Le conte construit une scène de rencontre fondée sur la peur du monstre. Rappelons que la  Belle est sa prisonnière avant d'être son hôte. La situation de la Belle est effrayante. D'autant plus que la Belle est saisit par la peur comme le révèle un certain nombre d'indice « presque plus peur » et « mourir de frayeur » L15, « elle avait peur d'exciter la colère » et « en tremblant » L17. La progression de la peur joue sur un crescendo qui finalement s'efface après le départ de la Bête. Cette disparition de la crainte est lié à la maîtrise de la colère par la Bête. Face au « Non » de la Belle, la Bête répond par un « Adieu ». Même si le suspens tend à disparaître, c'est toujours l'apparence physique qui impressionne.

b) Le pacte féerique.

   Le genre du conte repose sur un pacte féerique passé entre le contenu et le lecteur pour atténuer la violence de l'histoire. Le nom des héros n'obéissent pas à une règle de vraisemblance, figures symboliques et non réalistes. L’article qui précède le nom des personnages les rend plus abstraits. Mais il n'ont pas l'épaisseur de vrai personnage auxquels on pourrait trop s'identifier. Le conte est un genre ou les animaux parlent, la Bête se reporte à cette tradition. Ceux-ci rassure le jeune lecteur. Le pacte féerique ménage la peur du lecteur causé par l'apparence.

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