La Belle Et La Bete

« LA BELLE ET LA BÊTE »

Introduction

Née à Rouen en 1711, Jeanne-Marie Leprince de Beaumont fut tour à tour institutrice, gouvernante et femme de lettres.

Le point commun à toutes ces activités ? La pédagogie. C'est en Angleterre qu'elle entreprend de rédiger une série de contes moraux.

Dont le célèbre "La Belle et la Bête". Il s'agit de montrer qu'à la laideur physique ne s'associe pas nécessairement la laideur morale.

Nous verrons dans l'extrait proposé que si la Bête est un monstre physique, il gagne néanmoins par ses qualités ses galons d'humanité.

C'est l'histoire d'une bête qui tombe amoureux de la ravissante belle, malgré ses qualités morales la belle refuse sa demande en mariage a cause de sa laideur elle a quand même de la peine car elle apprécie beaucoup la bête.

La monstruosité

Le thème principal de ce texte est la monstruosité. Le narrateur a deux termes pour évoquer le personnage masculin : "la Bête" et "le monstre". Le premier est quasiment un nom propre.

L'attitude de la belle se traduit par une remarque naïve : "vous ne me paraissez plus si laid" (lignes 5 et 6). Elle ajoute plus loin, en l'absence de la Bête "C'est bien dommage qu'elle soit si laide" (ligne 26). Même galant, même respectueux, le monstre est mis à l'écart et il n'est pas question d'oublier son physique monstrueux.

La Bête enfin se fait sa propre image de lui meme : "Je suis un monstre" (ligne 8). "Je suis stupide" (ligne 13).

Elle n'est pas aidée par le manque de contrôle de sa force : "ce pauvre monstre voulut soupirer, et il fit un sifflement si épouvantable que tout le palais en retentit" (lignes 21 et 22). Il s'agit là d'une nouvelle hyperbole, et d'une nouvelle preuve de sa monstruosité.

L'humanité

2 choses humanisent la Bête : la maîtrise du langage, la délicatesse des sentiments

Ce qui rend le monstre plus humain, c'est d'abord la maîtrise du langage : il s'exprime dans un français courant et soutenu.

En effet, non seulement la Bête est douée de la parole, mais son style est plein d'élégance : " j'aurais du chagrin si vous n'étiez pas contente" (lignes 2 et 3)

Ce qui frappe, c'est ensuite le raffinement du monstre. Il est généreux et amoureux: "tout ceci est à vous" s'exclame-t-il à la (ligne 2)

"voulez-vous être ma femme ?" (lignes 15 et 16)

Concernant le thème de la délicatesse, on peut voir un regret discret : "La bête sortit de la chambre en se retournant de temps en temps pour la regarder encore" (lignes23 et 24).

Conclusion

Mais

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