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L’Opposition Nord-Sud

Commentaire de texte : L’Opposition Nord-Sud. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  3 163 Mots (13 Pages)  •  537 Vues

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Pınar ARIPINAR

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le 5 Janvier 2018

L’Opposition Nord-Sud

Dans le livre quatorzième de “De l’Esprit des lois”, Montesquieu parle du lien entre les lois crées par les hommes; disons les lois humaines et la nature du climat. Le premier chapitre qui nous donne l’idée générale de livre quatorzième peut être considéré comme son noyau dur, puisque l’on peut déduire la position de Montesquieu sur la coexistence de ces lois. En gros, il mentionne les effets des divers climats sur les perceptions, les sentiments, les passions et les personnalités des hommes endurés de cette diversité climatique et le rapport entre les lois et les conséquences de ces effets. En plus, premier chapitre nous donne l’indice du point de vue déterministe de l’auteur qui prétend que la vie physique de l’homme est mutée et déterminé par les conditions naturelles telles que; le pays natal, sa location dans le monde, son climat, la productivité de sa terre, etc. C’est-à-dire, puisque l’homme se nourrit du sol et du soleil, les conditions naturelles ont de forts impacts sur ses manières de ressentir, de percevoir le monde autour de lui, de penser, d’agir, etc. Dans ce sens, d’après moi, Montesquieu réclame que les lois humaines doivent être reprises et reproduites selon les lois de la nature qui sont indestructibles et évidemment supérieures à celles humaines et artificielles, surtout selon la nature du climat. Bref, je pense que dans le premier chapitre l’auteur aborde son sujet en soulignant la nécessité de l’ajustement des lois humaines aux lois de la nature qui a du pouvoir pas seulement se changer soi-même, mais aussi changer tout. Donc on peut dire que Montesquieu essaye de trouver un compromis entre les deux côtés. Il nous montre que si l’on ne peut pas annuler ou altérer les lois de la nature, on peut désigner les lois humaines selon la nature climatique afin de mieux construire la civilisation, conduire l’humanité vers le future et de régner le royaume de l’homme plus effectivement.

Montesquieu commence le deuxième chapitre en citant les raisons que le font croire que les effets climatiques altèrent vraiment les caractéristiques physiques et mentales des hommes. Donc il parle de ses observations quasi-scientifique (c’est “quasi” parce que ses recherches sont très limites d’être scientifique) afin de prouver sa thèse et de défendre sa position déterministe. Tout d’abord, il mentionne que “l’air froid resserre les extrémités des fibres extérieurs de notre corps” (p.443, l.30) et il prétend que par ce phénomène naturel, la peau des hommes dans les climats froids devient élastique et forte. L’auteur continue en écrivant que l’air chaud produit des effets au contraire de l’air froid; il diminue la force et la souplesse de la peau. Dans ce sens, il dit que les hommes dans les climats froids ont plus de puissance que des hommes dans les climats chauds. En plus, il prouve la supériorité des hommes des pays froids en disant que leur puissance qui affectent l’action de cœur, la réaction des extrémités des fibres, les liqueurs du corps, etc. les rend corrects. Selon les suppositions de Montesquieu, cette puissance provoquent des sensations chez hommes et celles-ci déclenchent des attitudes envers la vie et enfin des comportements et des types de personnalités sont crées par de ces attitudes; “Cette force plus grande doit produire bien effets: par exemple, plus de confiance de soi même, c’est-à-dire plus de courage; plus de connaissance de sa supériorité, c’est-à-dire moins de désir de la vengeance; plus d’opinion de sa sûreté, c’est-à-dire plus de franchise, moins de soupçons, de politique et de ruses” (p.444, l.12-18). Comme les phares susmentionnés indiquent, l’air froid rend l’homme plus courageux, plus sûr de soi, plus sage, plus franc, plus sincère et plus honnête. Après, Montesquieu propose une petite expérience, “Mettez un homme dans un lieu chaud et enfermé, il souffrira une défaillance de cœur très grande” (p.444, l.19-21). Il prévoit que dans ces circonstances cet homme sera incapable de faire toute sorte de travail à cause de la chaleur qui envahisse son esprit et bloque ses capacités. Par conséquence il en infère que les hommes dans les climats chauds moins courageux et plus paresseux que les hommes venant des pays froids, “Les peuples des pays chauds sont timides comme les vieillards le sont; ceux des pays rois sont courageux comme le sont les jeunes gens” (p.444, l.27-30). Afin de renforcer son analyse sur la comparaison des effets de l’air froid et chaud, Montesquieu donne comme exemple la diminution de courage chez les soldats du pays froids qui ont fait la guerre à l’Espagne. À ce point-la, pour la première fois, on voit deux mot très essentiels; “midi” (p.445, l.4) et “nord” (p.445, l-5). Donc, on comprend que “le pays froid” signifie le nord et “le pays chaud” signifie le midi (c’est-à-dire le sud). Désormais, les différences physiques des hommes du nord et de sud; en plus les personnalités différentes qui résultent de la diversité climatique sont comparées à travers ce chapitre. Montesquieu traite les différences entre le nord et le sud du point de vue de la sensibilité pour les plaisirs, la perception de la douleur et les manières de vivre l’amour. Avant d’aborder ces points susmentionnés, en soutenant son hypothèse avec une expérience, il nous explique comment les peuples du nord et du sud se différencient l’uns des autres. D’après lui, les peuples nordiques ont de grands corps et peu de vivacité parce que leurs fibres sont plus fortes que ceux des peuples méridionaux. C’est-à-dire, les hommes du nord sont grands, robustes et à cause de ces caractéristiques ils manquent de la vivacité (p.445, l.13-14). L’auteur continue en parlant des nerfs qui jouent un rôle très important dans la création des sensations que dépendent l’imagination, le goût, la sensibilité la vivacité (p.445, l.27-29). Dans les pays chauds, des nerfs sont épanouis et exposés à la plus petite action des objets les plus faible, au contraire dans les pays froids, des nerfs sont paralytiques et ils ne sont pas doués de percevoir les petites actions (p.445, l.18-26). Pour prouver ses suppositions l’auteur réalise une expérience en utilisant une langue d’un mouton. D’abord, il explore la surface de la langue et ensuite il observe les réactions des mamelons contre des différences de température; “J’ai fait geler la moitié de cette langue” (p.446, l.7) et “À mesure que la langue s’est dégelée, les mamelons ont paru se lever (p.446, l.12-14). Au vu de cette expérience il confirme que dans les pays froids, les houppes nerveuses sont à couvert de l’action et les sensations sont donc moins vives. Donc on peut dire le contraire pour les houppes nerveuses dans les pays chauds. Apres avoir prouvé que le niveau de sensibilité du corps dépend au climat, Montesquieu constate que les hommes du nord ont peu de sensibilité pour les plaisirs au contraire des gens du sud et il propose de distinguer les climats par les degrés de sensibilités puisque c’est évident que le niveau de sensations dépendent le pays et la température (p.446, l.24). Ensuite, il parle de ses propres expériences vécues en Angleterre et en Italie. Quand il a vu la même opéra dans deux pays différents (L’Angleterre est au nord et l’Italie est au sud), il a rendu compte que les effets produits par l’opéra sur les deux nations étaient assez différents même si les acteurs et les musiques étaient identiques; “l’une est si calme, et l’autre si transportée” (p.446, l.27-28). Puis Montesquieu spécifie que même la douleur se différencie quand on se déplace du nord vers le sud. Dans les pays chauds les peuples ont les fibres délicates, donc ils sont ouverts à la douleur plus que les peuples nordiques dont fibres ne sont pas délicates mais plus paralytiques. À ce point de vu on peut dire que comme les gens méridionaux ont des organes plus délicates que les peuples du nord, un Moscovite et un Espagnol ne sentent pas la même douleur quand ils sont subis la même blessure (p.447, l.7-9). Apres avoir discuté les différences des niveaux de la plaisir et de la douleur, Montesquieu passe à un autre sujet concernant le niveau de la sensibilité corporelle; c’est l’amour. Selon lui, dans les pays chauds les peuples sont plus passionnés par l’amour et ils prennent beaucoup de plaisir à l’union de deux sexes grâce à leur capacité de sentir même les petites actions. Vu qu’ils possèdent des organes délicats, ils perçoivent les relations sexuelles différemment que les peuples du nord qui n’ont pas de peau très sensible aux actions (p.447, l.9-12). Du coup, les peuples nordiques n’ont pas de besoin de l’amour pendant que les gens méridionaux vivent littéralement pour la séduction et les plaisirs de l’amour. En résumé, dans le deuxième chapitre, l’auteur aborde des effets des divers climats sur les nations et comment ces effets contribuent à leur évolution physique et mentale. Il justifie ses idées de façon assez systématique. D’abord, il commence en citant les différences physiques entre les gens du pays froids et chauds en expliquant les raisons de ces différences, au moyen de ses observations et ses expériences. Par exemple, selon lui, les peuples du pays froids sont plus grands et forts que les gens du sud a cause les différences observables de leurs fibres. Comme les nations du nord ont les fibres plus fortes et plus élastiques, ils sont résistants a la douleur mais ils ne sont pas très doués de prendre du plaisir a cause des mêmes raisons. Au contraire, comme les gens des pays chauds ont des nerfs très sensibles à chaque action, ils sont passionnes par l’amour et les relations sexuelles mais ils ne sont pas patients à la douleur. Ensuite, il discute des contributions des impacts de ces différences physiques à l’évolution des caractéristiques des hommes. Selon lui, la diversité climatique modifie le corps humain en provoquant des sensations chez lui. Apres ces sensations déclenchent les sentiments qui créent des attitudes envers le monde et finalement les comportements qui résultent de ces attitudes forment les mœurs, les rituels sociaux, les traditions, etc. C’est-à-dire, pas seulement les hommes mais aussi leurs cultures se différencient à cause des différences climatique. Par exemple, les gens du nord sont plus courageux, plus franc, plus sincères parce qu’ils ne sont pas ouverts a la douleur, au contraire les gens du sud sont moins courageux et plus paresseux et menteurs parce qu’ils sont expose de la chaleur; “La chaleur du climat peut être si excessive que le corps y sera absolument sans force” (p.448, l.7-8). Dans ce sens, à la fin du chapitre, Montesquieu constate que les peuples nordiques sont supérieurs aux peuples méridionaux à cause des raisons susmentionnées; “Approchez des pays du midi, vous croirez vous éloigner de la morale même: des passions plus vives multiplieront les crimes…” (p.447, l.28-31). 

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