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LECTURE CURSIVE «L'Etranger» Albert Camus

Fiche de lecture : LECTURE CURSIVE «L'Etranger» Albert Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2019  •  Fiche de lecture  •  666 Mots (3 Pages)  •  4 254 Vues

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LECTURE CURSIVE

« L’Etranger » Albert Camus (1942)

I-Biographie de l’auteur

Né en 1913 en Algérie, orphelin de père, sa mère doit se mettre à travailler pour élever ses deux enfants ; enfance assez pauvre, de plaisir le foot et le théâtre. Bon élève, il est remarqué par son instituteur, mais tuberculeux ses études sont un peu compromises, il poursuit des études de philosophie jusqu’au DESS (Master 2) mais ne peut pas passer l’agrégation.

Il va faire du journalisme, diriger une troupe de théâtre. Il publie d’abord «Noces», puis enfin «L’Etranger» en 1942 parallèlement au «Mythe de Sisyphe». Il monte à Paris en 1945, se lie avec Jean Paul Sartre, développe une philosophie de l’absurde qu’il va théorisé dans «L’Homme révolté» et dans un roman qui s’appelle « La Peste ». A partir de 1954, il va douloureusement ressentir les evmts de la guerre d’Algérie, il reçoit le Prix Nobel de la littérature en 1957, et va finalement mourir dans un accident de voiture en janvier 1960.

II-Le récit de l’absurde et de la mort

Avec quelques personnages, dont le principal, Meursault, quelques éléments jouent un rôle important, notamment la mort ; en effet, celle-ci frappe à trois reprises à la porte du roman : au début il y a la mort de la mère, au milieu il y a la mort de l’Arabe à la fin il y a la condamnation à mort. Ce roman évoque donc l’histoire des rapports qu’un homme peut entretenir avec la mort : il y a la mort qu’on reçoit, avec la mort de « maman » ; il y a ensuite la mort qu’on donne avec le meurtre de l’Arabe il y a enfin la mort à laquelle il est condamné à la fin. A.C. dirait d’ailleurs que toute personne qui vient à la vie est derechef condamné à mort sans connaître la date de son exécution.

Ce récit développe une philosophie de l’absurde dont «L’Étranger» est l’illustration :«Le Mythe de Sisyphe», représentation de la vie humaine dans son absence de sens. Meursault est la version narrative du héros de la mythologie grecque Sisyphe : comme Meursault est condamné à mort, l’Homme pour Camus est condamné à vivre à perpétuité.

III- Un récit, entre roman policier et tragédie antique.

On peut dire en effet que ce récit marque l’intrusion du roman policier dans l’univers de la tragédie grecque:du premier, on retrouve certains éléments (un revolver, un cadavre, un condamné) du second, il y a la présence de la mort (le soleil, et le temps immobile), une fatalité inexorable (qui ne vous lâche pas), un ciel longtemps questionné toujours silencieux.

Si ce récit développe le thème de l’absurde, c’est parce qu’à la mort des Dieux, l’Homme se trouve abandonné à lui même sans discours de consolation qui puisse le soulager de ses peines. Tous les hommes sont condamnés à vivre comme Meursault est condamné à mort.

IV-Meursault anti-héros

Meursault refuse tous les discours de consolation qui sont habituellement tenus aux hommes: le discours de la piété (foi, reconnaissance) filiale qui aurait dû l’inciter à pleurer au cercueil de sa mère; le discours de la passion amoureuse qui aurait dû

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