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LE Pere Goriot, Balzac

Commentaire d'oeuvre : LE Pere Goriot, Balzac. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 993 Mots (8 Pages)  •  847 Vues

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LE PÈRE GORIOT, Balzac.

Résumé du roman :

Paris, automne 1819. Dans une pension miteuse de la rue Neuve-Sainte Geneviève, la maison Vauquer (du nom de sa tenancière), se côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y prendre que le dîner . Les plus importants d’entre eux sont ceux dont le nom est précisé : Mlle Michonneau, Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon (étudiant en médecine), Vautrin, Eugène de Rastignac et le père Goriot. Quelques personnages émergent de ce groupe de pensionnaires falots : Vautrin, mystérieux pensionnaire d'une quarantaine d'années qui se fait passer pour un ancien commerçant, il va s’avérer que c’est un ex-bagnard, ce que l’on ne sait pas au début de l’histoire; Eugène de Rastignac, fils d'une famille noble et désargentée de Charente venu faire son droit à Paris.

Il y a également le père Goriot, pitoyable rentier de soixante neuf ans qui mène une vie nocturne énigmatique. Il est le plus âgé de la Maison Vauquer et aussi le plus ancien des pensionnaires. Il y est arrivé en 1813 après s'être retiré des affaires. C’est un ancien vermicellier qui aurait fait fortune en vendant des produits italiens typiques. Les premiers temps, sa fortune et ses revenus lui permettaient d'habiter au premier étage l'appartement le plus cossu de la pension. Puis ses revenus diminuant mystérieusement, le vieil homme est monté d'étage en étage, logeant dans des appartements de plus en plus modestes. Il occupe actuellement une mansarde et est devenu le bouc émissaire de la Maison Vauquer. Les autres pensionnaires commentent son infortune avec peu d'élégance et le soupçonnent de se ruiner en entretenant des femmes du monde.

Eugène de Rastignac, jeune "ambitieux", rêve de s'introduire dans la haute société parisienne. Il a laissé sa famille en province qui fonde tout ses espoirs sur lui. Il a deux sœurs. Sa famille est relativement pauvre et les études en Droit de Rastignac sont initialement un moyen de sortir de cette condition difficile. Grâce à la recommandation de sa tante, il est invité à l'un des bals que donne Mme de Beauséant, qui est donc une « cousine éloignée » de Rastignac, l'une des femmes influentes de Paris. Il est ébloui par cette soirée et s'éprend de la Comtesse Anastasie de Restaud.

Il lui rend visite le lendemain, mais sa maladresse lui vaut d'être brutalement congédié par M. et Mme de Restaud : quelques minutes avant de rencontrer Mme de Restaud, il a aperçu le Père Goriot entrain de sortir de la maison de la Comtesse et évoque cette entrevue devant la Comtesse en parlant du « Père Goriot », la Comtesse lui reproche alors de ne pas l’avoir appelée « Monsieur Goriot ». Rastignac se rend alors chez Mme de Beauséant où se trouve également la duchesse de langeais. Sa gaucherie prête encore à sourire, mais cette visite lui permet de résoudre l'énigme du Père Goriot. Les deux aristocrates se proposent de lui relater le drame du vieil homme : cet ancien négociant a fait fortune pendant la révolution. Il a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles, Anastasie, l'aînée et Delphine, la cadette. Après leur avoir offert une belle éducation, et leur avoir constitué une dot, il a marié Anastasie au Comte de Restaud et Delphine au banquier Nucingen.

Tant que le Père Goriot mettait sa fortune à la disposition de ses filles, ses gendres le ménageaient. Mais maintenant qu'il a des difficultés financières, ils ne lui manifestent qu'indifférence et mépris. Ils n'hésitent pas à l'évincer, ce qui désespère le pauvre homme qui a voué toute sa vie à ses deux filles. Rastignac est ému jusqu'aux larmes par ce récit. Mme de Beauséant prend prétexte de cette histoire pour donner à Rastignac ce conseil : arriver par les femmes. Elle lui suggère de tenter sa chance auprès de Delphine de Nucingen, la seconde fille du Père Goriot.

De retour à la Pension Vauquer, Eugène décide d'apporter son soutien au Père Goriot. Ayant besoin d'argent pour faire son entrée dans le Monde, il écrit également à sa mère et à ses sœurs pour leur demander de lui adresser leurs dernières économies. Ce passage est particulièrement intéressant, on a droit à la lettre que Rastignac écrit puis aux lettres de réponse de sa Mère, qui lui accorde l’argent, et de ses sœurs.

Vautrin, qui devine l'ambition qui anime Rastignac lui propose un marché cynique : séduire Victorine Taillefer tandis que lui se charge d'éliminer son frère, seul obstacle à l'obtention par la jeune fille d'un héritage fabuleux. Rastignac épouserait alors Victorine et sa dot d'un million, sans oublier d'offrir à Vautrin une commission de deux cent mille francs. Fasciné, puis indigné par ce marché scandaleux, Rastignac refuse ce pacte diabolique. Vautrin lui laisse quinze jours pour réfléchir.

Le jeune étudiant préfère suivre les conseils de la Vicomtesse de Beauséant . II l'accompagne au Théâtre-Italien – Aux « Italiens », où il se fait présenter Delphine de Nucingen . Il fait une cour assidue à la jeune femme. Il à dépensé beaucoup d’argent pour un costume et une montre qui lui donnent l’air d’un homme élégant et distingué de la bonne société parisienne.

De retour à la Pension, Rastignac rend visite au Père Goriot et lui raconte par le menu sa rencontre avec Delphine. Emu, le vieil homme qui croit toujours aux bons sentiments de ses filles, encourage Rastignac à continuer de fréquenter la jolie baronne. Une vraie complicité s'installe entre le Père Goriot et le jeune étudiant.

Eugène de Rastignac devient l'amant de Delphine de Nucingen et ne tarde pas à découvrir ses difficultés financières. Mr. De Nucingen la garde dans une « misère secrète par calcul », elle est trop fière pour l’implorer mais il a tout son argent et elle est totalement dépendante de son mari. Elle lui confie que son mari s'est accaparé de sa fortune et qu'elle ne dispose plus d'aucune ressource personnelle (dialogue pages 202-204). Elle lui demande également de jouer pour elle à la roulette . Avec les cent francs qu'elle lui remet, Rastignac parvient à gagner, pour elle, sept mille francs

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