LA VITESSE

FRANCAIS

1. Mise en relation des documents

Nous sommes en train d’étudier le thème de la vitesse et plus particulièrement « lenteur ». Nous sommes en présence d’un corpus composé de trois documents. Le premier document est un essai écrit par Pierre Sansot, écrit en 1998, qui s’intitule « du bon usage de la lenteur ». Le deuxième document est également un essai rédigé en 2006, par Jean Ollivro, se nommant « quand la vitesse change le monde ». Enfin, le dernier document est une fable, écrit en 1668 par jean de la fontaine « le lièvre et la tortue ».

Nous avons deux sources d’information sur la vitesse, qui ont été rédigés sur une même période, « du bon usage à la lenteur » et « quand la vitesse change le monde ». Leurs idées transmises seront logiquement similaires au vu de la période de la rédaction. En revanche la fable, rédigé au 17ème siècle devrai contenir des éléments très distincts des deux essais.

Nous verrons dans un premier temps, les déterminants de la lenteur puis ceux de la vitesse.

Tout d’abord, la notion de vitesse apparaît, dans les trois sources, très rapidement. À travers la rédaction des textes, les auteurs ont chacun transmis leur vision de la vitesse. En effet, dans la vitesse deux thèmes se distinguent : la lenteur et la rapidité. Ces deux éléments sont assez subjectifs puisqu’ils sont employés dans tous les domaines. La vitesse est un élément à prendre en compte puisqu’il est inévitable dans notre société.

Dans un premier temps, la lenteur peut être perçue comme un terme dévalorisant et déprécié. Selon le point de vue de Sansot, la vision de la lenteur, par les êtres en général est fortement discréditée. Mais pour lui, la notion de vitesse est perçue comme un réel choix. Celle-ci provient à une personne selon l’affection qu’elle porte entre la lenteur et la diligence. Pour Sansot, la vitesse est une réelle division. Dans son essai, il nous donne son point de la vue en choisissant son camp « j’ai choisi mon camp » (l.9). Pour lui, la lenteur est synonyme de respect, de grâce et de tendresse. Dans la fable de La fontaine, la lenteur est associée à la patiente et l’endurance. De plus, pour Sansot la lenteur est un art de vivre, contrairement à la vitesse. L’être qui utilise la lenteur souhaite prendre le temps de vivre, et de respecter son rythme personnel.

Dans un second temps, la vitesse est attrayante par tous. En revanche, c’est un élément qui doit être utilisé avec une grande réflexion. La vitesse est un choix stratégique. En effet, pour Jean Ollivro, le choix de la vitesse doit être réfléchi sinon cette dernière devient inefficace. Ollivro optera pour la rapidité, mais il appuie sur le fait que la rapidité doit être utilisée avec une réflexion construite, sinon elle peut devenir dangereuse. La fin de l’essai d’Ollivro prouve ses dires avec un exemple frappant d’un accident de voiture mortel dus à la vitesse. De plus, de la fontaine, mettra en oeuvre une fable, dans laquelle le personnage du lièvre utilisera la rapidité sans la réflexion. Le lièvre galopera très vite, mais perdra la course. Ce dernier n’utilisera pas la vitesse avec une réflexion sensée, donc elle deviendra perdante à son égard. La vitesse doit être utilisée de façon intelligente sinon elle devient inefficace et dangereuse.

Nous avons donc trois oeuvres reflétant la notion de vitesse mais à des degrés différents. Nous avons pu observer que les deux oeuvres rédigés à la même période, ont dégagé deux opinions très distinctes. Sansot optera pour la lenteur et son art de vivre, tandis que Ollivro choisira la vitesse et sa réflexion. Contre toute attente, la fontaine, malgré la différence de période, a, pour moi, réussi à rassembler les deux visions grâce à sa fable. La lenteur est un attrait qui permet de réussir grâce à de la perseverance. La rapidité, sans réflexion, mènera à un échec.

Pour conclure, nous avons eu deux visions opposées par deux auteurs de la même période, Et une vision qui rejoint les deux idées, par un auteur d’une période opposée.

2. Dissertation

Selon vous, la lenteur est-elle un détour intéressant pour atteindre le but que l’on se fixe ?

La vitesse permet à l’Homme de multiplier ses possibles, de vivre de nombreuses experiences, et de développer le monde. La rapidité semble être devenu un atout pour chaque être humain.

La lenteur a donc pris une connotation pessimiste dans notre société, elle est devenue signe de paresse. Les détours paraissent à l’être humain, signe de mauvaise passe. Ce sont des chemins indirects qui paraissent nous valoir plus de temps. Mais parfois, ces détours sont bénéfiques pour atteindre notre objectif.

A la lumière ce cette généralité, nous pouvons nous

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