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LA TYRANNIE DE LA VITESSE

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Par   •  9 Novembre 2020  •  Résumé  •  2 550 Mots (11 Pages)  •  1 561 Vues

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NGUYEN Tu Quynh
LM1A

LA TYRANNIE DE LA VITESSE

Synthèse

Aujourd’hui au XXIe siècle, on nous demande d’aller de plus en plus vite. Nous prenons naturellement cette accélération, en subissant ou non des pressions sociales. Ce changement de vitesse est omniprésent, et se retrouve dans tous les domaines et aléas de la vie.

Peut-on dire que l’humain est coupable de son sort ? On s’intéresse ici à des documents qui ont pour même sujet : la tyrannie de la vitesse. L’innovation et le progrès de l’Homme nous pousse chaque jour à se performer, et donc de faire des tâches importantes et ce, plus rapidement pour la même occasion. Christophe ROUX-DUFORT dans « Le culte de l’urgence » et Nicolas AUBERT dans « La société malade du temps » nous expose leurs points de vue où l’accélération révèle un état d’urgence dans les catastrophes causées par l’Homme moderne. Harmut ROSA nous parle de la résonance qui est une relation entre le sujet et le monde » dans le journal L’humanité, on ressent l’anxiété, le stress causé par cette vitesse, mais également la décélération que peuvent subissent d’autres personnes. Dans la revue ETVDES de Paul VIRILIO transmet sa vision de la vitesse que nous ne sommes pas toujours en sécurité même si on va vite. Enfin, la photographie d’une chaîne de production dans une usine de traitement de poissons surgelés en Chine décrit que la vitesse nous entraîne à devenir des robots.

Le manque d’expérience fait toujours perdre du temps. Pour cela, l’être humain essaye de se perfectionner en allant plus vite, mais on a remarqué que tout ne se passait toujours pas comme prévu…

Dans le passé, on se souvient entendre nos grands-parents dire « Oh, c’était mieux avant quand même. On n’avait pas toutes ces machines pour faire le travail à nos places, et tous ces écrans pour nous pourrir le cerveau. On profiter de la pluie et du beau temps, on avait le temps de faire tout ce qu’on voulait et d’être heureux.

Le rythme humain a changé lorsque les nouvelles technologies ont fait surface. De nos jours, toutes situation est traité dans l’urgence. Nous avons un besoin constant d’être rapide, ou alors nous demande d’accélérer. C’est le cas par exemple de faire réparer son téléphone, on demande toujours à réparateur combien de temps faudra-t-il pour qu’il fonctionne à nouveau car on espère toujours que ça soit plus rapide que ce qu’on imaginait. Ou alors de prendre le métro est penser à ne pas être en retard au travail. Les entreprises de nos jours sont dans la compétition nuits et jours car c’est le premier qui sort un nouveau concept qui gagne, toujours dans l’idée de produire plus. Prenons l’exemple de la chaîne de production dans une usine de traitement de poissons surgelés à Chengmai. Les employés travaillent tous à la chaîne, ils sont un par poste avec des bacs rempli de poissons prêts à se faire traiter. La Chine est le premier fournisseur mondial pour tout domaines confondus, ils ne cessent de subir une pression sociale et de compétitivité car la production de ces derniers, doit être rapide pour rester à la tête de la liste des fournisseurs et donc de répondre au mieux les besoins de la population, de nos besoins. C. ROUX-DUFORT et H. ROSA nous parle de cette compétition contre la montre qui mène à un état d’urgence dont l’humain est victime. Ils expliquent que notre monde moderne a besoin de plus de rapidité liée aux transports mais surtout de la production de quantité et de qualité. Ce besoin de rapport qualité-prix nous pousse donc à une accélération. Mais attention, dans certains domaines, ce besoin de rendement est primordial dans certains domaines qui traitent chaque jour l’urgence. C. ROUX-DUFORT, met en valeurs les métiers à risque tels que le SAMU, les pompiers, mais encore les médecins, les chirurgiens etc…  Cette vitesse est une qualité et un atout majeure afin de sauver des vies. C’est une performance qui se valorise chaque jour, et on fait tout notre possible pour être meilleure chaque jour. Paul VIRILIO nous montre que la société ne cesse de s’accélérer avec les nouvelles technologies. Avez-vus que plus personne ne se parlait lorsqu’on prend le bus ? Tout le monde est sur son téléphone, avec des écouteurs, joue un jeu sur sa tablette… Ces appareils électroniques nous font subir une accélération de notre rythme de vie à cause de ces informations transmises rapidement au destinataire. Plus on avance dans le temps, plus le rythme s’intensifie et donc augmente la vitesse. Et cela est de pire en pire suivant les générations…

En effet, la vitesse peut nous conduire à une certaine déshumanisation, on ressent de la fatigue, du stress chez certains qu’on n’avait pas remarqué « autrefois ».  Les employés qui travaillent dans cette chaine de production dans une usine de traitement de poissons surgelés en Chine, doivent, je suppose, être rapide et performant afin de répondre au mieux la demande des consommateurs. Lorsque l’on parle de rapidité et de performance, la première idée qui nous vient en tête sont les machines. Comme si ces êtres-humains étaient des machines. Car ils n’ont nul le droit, d’être fatigué, de prendre leurs temps, et surtout le droit à l’erreur qui pourrait entraîner des pertes. C. ROUX-DUFORT nous parle de l’accélération négative de la société, car elle provoque des catastrophes dans le monde industriel. Cette compétitivité pousse les salariés par exemple à aller vite, voir trop vite dans leur production. C.ROUX-DUFORT nous donne comme exemple, le Titanic ou encore l’accident à ferroviaire à la Gare de Lyon. La vitesse, lorsqu’on ne la maîtrise pas totalement peut avoir des défaillances à cause de cette gourmandise d’aller trop vite. P.VIRILIO nous parle de ce phénomène de déshumanisation. Cette vitesse nous ronge, et nous entraîne un manque de personnalité qu’on peut retrouver sur certaines personnes. On ne ressent plus la joie, ni le bien-être, on se noie dans le travail et à la productivité comme des robots. Pour P.VIRILIO, cela engendre une perte d’identité, et cette perte d’identité nous fait oublier que nous venons de la nature, de la Terre. A cause de cette vitesse, et des oublies liés à cette dernière, ce phénomène de déshumanisation cause des problèmes à notre entourage, de la pollution que produits les usines. Ce manque de personnalité, de cette perte d’identité entraîne la destruction de son mode de vie naturel et ses origines. Il devient alors, robotiser. H.ROSA nous explique que la population provoque des problèmes d’anxiété, du stress lié au sentiment du manque de temps. En travaillant plus vite, il produise plus, mais pour travailler pour produire plus mène au but de pouvoir se payer des vacances par exemple. On ressent que la population a un besoin de repos, de décélérer son rythme de vie lorsqu’il ne produit pas. Ils peuvent prendre, le temps, car en temps de travail cette vitesse ne permet par à tous d’entretenir des relations entre plusieurs personnes.  

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