Thème du corpus : La tyrannie de la vitesse

Thème du corpus : La tyrannie de la vitesse

  Dans notre société actuelle, nous remarquons que la vitesse se retrouve dans tous les domaines. Ce thème est traité par différents auteurs comme Christophe Roux-Dufort, Hartmut Rosa et Paul Virilio. Les catastrophes industrielles (pollution) liées à la vitesse, les régressions suite à l’accélération de la vie et les problèmes de la vitesse comme l’anxiété et la décélération subie sont les thèmes principaux abordés dans ce corpus.

L’accélération peut-elle nuire à notre société actuelle ?  

Dans un premier temps, nous allons voir comment la vitesse est omniprésente dans notre société actuelle, puis dans un second temps que cette dernière peut mener à notre perte.

Pour commencer, nous vivons dans une société ou la compétition est au cœur de toute chose. Tout est exécuté dans l’urgence. Les individus ont un certain besoin de rapidité, et exigent que tout aille vite car comme le dit le proverbe « Le temps c’est de l’argent. » La compétitivité est donc un des enjeux primaires de l’accélération de la société. Hartmut Rosa l’explique également dans son interview pour L’Humanité. En citant Marx, il explique que la modernité entraine un besoin de rapidité, lié à la compétitivité et au besoin de rendement. Cela pousse donc à une certaine accélération. Ou bien nous pouvons le retrouver dans cette photographie d’une production de poisson surgelé en chine le but qui est de capitaliser le temps en production. Les employés doivent être rapides pour être productifs, afin que la chine reste leader mondiale de la production.

Le développement de la compétitivité est constamment recherché, comme l’explique Christophe Roux-Dufort dans Le culte de l’urgence. Il met l’accent sur le fait que les Métiers de l’urgence tout comme les réseaux de messagerie rapide, de livraison ou de diffusion de l’information cherchent à vaincre le temps et l’espace en un temps record. La vitesse procure une certaine performance et un dépassement de soi. On peut observer une accélération de la vie quotidienne, comme le montre Paul Virilio dans la revue ETVDES. Cette accélération est donc rythmée par la vitesse des informations transmises par nos appareils électroniques. L’accélération de notre rythme de vie est donc, de nos jours, omniprésente dans notre société.

Secondement, nous pouvons en effet dire que la vitesse peut mener à une forme de robotisation des êtres humains. Comme cela nous est montrer dans la photographie de la chaine de production de poisson surgelés en chine. Les employés doivent être rapide et productif au détriment de leurs bien être ou bien même de leurs santés. Voila la raison pour laquelle le terme « déshumanisation » est utiliser de manière légitime. Pour Paul Virilio, cela conduirait à une perte d’identité car notre lieu de vie construit qui nous sommes. Nous retrouvons donc, dans ses dires, cet aspect de déshumanisation, à cause des problèmes de pollution et de migration engendrés par la dictature de la vitesse. La rapidité peut être mise en lien avec la régression. Comme l’explique Hartmut Rosa dans son interview pour L’Humanité, le culte de la vitesse expose les individus à des problèmes d’anxiété, à cause du sentiment d’être à court de temps. Ceux qui n’ont pas leur place dans la société sont exclus de cette logique d’accélération. L’accélération générale pousse à s’approprier les biens et l’agressivité générée devient un mode de fonctionnement standard. Christophe Roux-Dufort dans Le culte de l’urgence, l’accélération de la société peut provoquer des catastrophes industrielles. La compétitivité peut en effet pousser les individus à aller trop vite, au détriment de la qualité. Il donne donc des exemples de catastrophes industrielles telles que le naufrage du Titanic ou encore l’accident ferroviaire en 1988 à la gare de Lyon.

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