L'école Des Femmes

L’école des femmes

Le dernier affrontement entre Arnolphe et Agnès

Le dernier affrontement entre Arnolphe et Agnès est violent puisque Arnolphe est en colère. Sa colère est du a sa jalousie. Il reproche à Agnès son ingratitude. Du vers 1533 au vers1550, Arnolphe insulte Agnès en l’appelant Madame l’impudente, vilaine, coquine ou encore traîtresse. Il a recoure au juron comme « peste » (vers 1542), « j’enrage » (vers 1566) ou encore « Ma foi » (vers 1545). Du vers 1564 au vers 1567 Arnolphe agresse Agnès et menace de la frapper. Il montre ainsi qu’il perd ses moyens.

En plus de reprocher à Agnès son manque d’amour, il lui reproche son émancipation. Il lui refuse son autonomie et sa liberté. Cependant, elle répond et argumente. Cela ne plait guère a Arnolphe qui prétend qu’Agnès est devenu une précieuse, a son sens, c'est-à-dire une femme qui raisonne et qui est insoumise. Il l’appelle d’ailleurs « la belle raisonneuse » (vers 1546). Agnès devient le contraire de l’idéal féminin Arnolphe.

Arnolphe utilise a pressent le lexique économique. Il estime que puisqu’elle sait raisonne elle est capable de comprendre qu’elle doit lui être reconnaissante puisqu’il a eu «soins d’élevé son enfance » (vers 1554) Il désapprouve le fait qu’Horace puisse bénéficier des frais que l’éducation d’Agnès lui a coûté. Il parle aussi du coût de la nourriture qu’il lui a donné (vers 1547)

Cette scène est aussi la dernière déclaration d’amour d’Arnolphe car quand Arnolphe prend conscience que la colère ne mène a rien et qu’il n’est plus le maître puisqu’ Agnès n’est ni inquiète ni repentante il tente de la séduire en lui parlant de ses sentiment. Il lui demande de l’aimer (vers 1581 au vers 1583) Il emplois le registre lyrique.

Arnolphe n’est pas le jeune amoureux de comédie, il reste celui dont on se moque. Arnolphe fait rimer le lexique de l’amour et de la femme avec des défauts comme fragile/imbécile au vers 1576/1577 et tendresse de cœur/ noirceur au vers 1570/1571, il fait ainsi un portrait peu flatteur de la femme. Sa déclaration n’est pas une vraie déclaration, puisqu’il méprise les femmes.

Les sentiments d’Arnolphe ne l’ont pas fait évolue, il continu a vouloir tout dirige. Il s’étonne quand Agnès lui fait part de ses sentiments à son égard puis lui ordonne de l’aimer. Il refuse à Agnès le droit d’avoir des sentiments. Il montre encore qu’il n’a rien compris à l’amour puisque pour lui, l’amour n’est pas un échange. Tout passe par lui. Il lui pardonne et il doit recevoir son amour selon les vers 1581 à 1583. Pour lui Agnès est toujours la « chose » qui subit et qui obéi au ordre d’Arnolphe.

Agnès rejette l’amour d’Arnolphe. Elle lui fait porte la responsabilité de son manque d’amour. Elle lui dit que si il l’avait vraiment voulu il aurait pu se faire aimer (vers 1535) Pour chaque argument avancé elle a une réponse. Lorsqu’il lui parle de l’argent qu’il a dépenser pour l’élevé elle lui répond Horace lui remboursera « jusqu ‘au dernier double » (vers 1548) mais qu’elle ne lui doit pas autant qu’il pense puisqu’il la élevé dans un état de bêtise

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