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L'importance De La Nature Dans Le Vieux Qui Lisait Des Romans D'amour

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Par   •  11 Février 2015  •  531 Mots (3 Pages)  •  962 Vues

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D’abord, la nature se montre plutôt hostile et sans pitié envers le vieil Antonio José Bolivar Proano. Pour commencer, le vieux et sa femme, Dolores, éprouvent beaucoup de difficultés durant leurs premières années à El Idilio : « en travaillant de l’aube à la nuit ils [arrivent] à arracher un arbre, quelques lianes, quelques plantes et, le matin suivant, ils les [voient] repousser avec une vigueur vengeresse ». (Sepulveda, 1992, p. 39) Étant originaire des montagnes, le couple n’est pas habitué à la vie dans la jungle. Leur début est donc très difficile, tout dans la nature semble contre eux : les pluies incessantes, les animaux qui refusent de se laisser attraper, les insectes qui ne cessent de les piquer et même la végétation qui, comme l’illustre l’exemple précédent, pousse sans arrêt pour les empêcher de bien s’établir sur leur terre. Pour poursuivre, la femme du vieux ne survit pas à sa deuxième année dans la forêt : « [Antonio veut alors] se venger de cette région maudite, de cet enfer vert qui lui [a] pris son amour et ses rêves ». (Sepulveda, 1992, p. 41) Le jeune couple éprouve déjà beaucoup de difficultés et traverse plusieurs épreuves, la perte de Dolores est donc d’autant plus pénible pour le vieux. Il est, dans ces conditions, anéanti et hait encore plus la jungle non seulement pour la perte de son épouse, mais aussi, car il se retrouve désormais seul pour affronter cette forêt sans pitié. Enfin, les pluies incessantes, les animaux, les insectes et même la végétation semble être contre eux et pour ne rien améliorer, Dolores succombe à la malaria.

Ensuite, le vieux développe une meilleure relation avec cette nature sauvage, elle devient éventuellement l’allié de ce dernier. D’une part, les Shuars ont certainement un grand impact sur la vie et l’apprentissage du vieil homme. Grâce à ces indigènes, « sa connaissance de la forêt [vaut] celle d’un Shuar[,] il nage aussi bien [qu’eux et] il [sait] suivre une piste comme [eux] ». (Sepulveda, 1992, p.46) Après avoir passé du temps avec les autochtones, la vie devient beaucoup plus simple et facile. Les Shuars lui ont appris absolument tout sur cette grande forêt. Il sait désormais chasser, pêcher, se construire une cabane qui résiste aux intempéries et tout ce qui peut lui permettre de vivre dans cette région relativement inhospitalière. D’autre part, la forêt apporte aussi du bonheur à Antonio, il s’y sent bien. Le vieux « […] jouit dans la forêt, d’une liberté infinie. Il [tente] de revenir à ses projets de vengeance, mais il ne [peut] s’empêcher d’aimer ce monde, si bien qu’il finit par tout oublier, séduit par ces espaces sans limites et sans maître ». (Sepulveda, 1992, p.41) Il réalise, après son séjour chez les Shuars, qu’il a maudit pendant des années une région sans même avoir pris le temps de la connaître. Maintenant qu’il connait mieux cette nature, il travaille avec elle et non contre celle-ci, ce qui lui facilite évidemment grandement la vie et lui procure surtout beaucoup de bonheur. Pour finir, grâce aux indigènes, le vieux apprend beaucoup sur l’Amazonie et il s’y sent tellement bien qu’il finit par en oublier ses projets de représailles.

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