L'image de la femme dans L'Union libre de Breton

Idée, Affirmation A : La femme est très valorisée et compte beaucoup chez les surréalistes.

Argument 1 : En effet, la place de la femme est centrale et  précieuse dans ce poème. Elle est placée au centre grâce à la reprise  anaphorique de  «Ma femme». L’anaphore renforce cette idée de possession et de définition de l’amour fou en célébrant la femme aimée tout au long du poème.

Explication : Le poète Breton valorise beaucoup sa femme aimée et illustre qu’elle a un statut particulier et elle est placée au-dessus de tous les hommes.

Illustration : 1) « Ma femme à la chevelure de feu de bois

                     Aux pensées d’éclairs de chaleur » (vers, 1 et 2)

2) Le champ lexical du luxe : « champagne», « rubis», « pierre» et « ambre»

Commentaire : 1) La pensée associée au feu, rapproche sa femme du feu pour illustrer sa fulgurance, son intelligence et son apparence spectaculaire.

2) Le champ lexical, rapproche la femme d’un trésor fascinant et mystérieux. Le vocabulaire se met au service de cette conception de la femme et démontre qu’elle est elle-même rare et précieuse.

Argument 2 : Breton décrit la femme aimée a un microcosme et il consiste également à saisir visuellement l'univers entier par le corps-métaphorique de la femme.

Explication : En effet, la femme aimée devient un miroir du monde, car elle concerne en elle tous les éléments et elle harmonise les contraires. C’est l’idée qui est exprimée au vers final.

Illustration : « aux yeux de niveau d’eau de niveau d’air de terre et de feu » (vers 62).

Commentaire : L’énumération des éléments de la nature présents dans tout le texte, mettent en relation avec  le corps de la femme. On retrouve la représentation de la femme médiatrice par qui le poète ébloui découvre le monde et en prend possession

Clôture : La femme est souvent représentée telle une muse, mais aussi comme un objet sexuel.

Idée, Affirmation B : La femme est considérée comme un objet sexuel chez les surréalistes.

Argument 1 : En effet, Breton célèbre la femme comme étant un objet de désir et d'éveil. Il comble ainsi

son désir de connaissance et éprouve par la même occasion un plaisir intellectuel.

Explication : Dans ce poème, Breton renoue avec la tradition poétique du blason qui fait l’éloge de la

femme aimée en célébrant plusieurs parties de son corps. L’évocation des parties du corps se fait de la

périphérie au centre.

Illustration : Le premier élément est la «chevelure», «taille», puis le regard du poète passe aux

éléments périphériques : «épaules», «doits», « bras», «aisselles» pour revenir au centre « sexe »,

« gorge», «ventre»,  «fesses» et enfin aux «yeux » éléments traditionnels des blasons poétiques qui

évoquent l’âme de la femme.

Commentaire : L’énumération des parties du corps met en évidence  le désir et l’amour passionnel  du

poète envers la femme aimée.

Argument 2 : les images de la femme sont des images saisissantes qui rapprochent arbitrairement des

 réalités éloignées.

Explication : le poète découvre les parties du corps féminin en les nommant par le biais de la

 métaphore, de la pensée analogique. Il dévoile l'être aimé tout en mettant un voile métaphorique et en

transformant la femme en un être difforme dans son œuvre.

 «  A la langue de poupée qui ouvre et ferme les yeux »

Illustration : «A la  taille de sablier» (vers, 3).

«  A la langue de poupée qui ouvre et ferme les yeux » (vers, 10).

Commentaire : Les métaphores étranges, illustrent parfaitement la beauté du rapprochement entre des

 images différentes que le poète Breton et les autres poètes surréalistes revendiquent dans la poésie

surréaliste.

Clôture : En fin, le corps de la femme est décrite comme un monde miniature est sublime contempler,

cependant il est définit comme un objet du désir chez le poète Breton.