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L'idéal de l'homme honnête

Dissertation : L'idéal de l'homme honnête. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Juin 2019  •  Dissertation  •  479 Mots (2 Pages)  •  715 Vues

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L’idéal de l’honnête homme

Dans la fable «Le Chêne et le Roseau», la non-conformité du Chêne avec l’honnête homme s’illustre à travers différents traits de la personnalité du chêne. En effet, l’idéal de l’honnête homme est caractérisé par différentes qualités, des qualités de corps, d’âme, d’esprit et de cœur. Premièrement, le massif arbre manque beaucoup de modestie dans plusieurs de ses paroles. La modestie étant une qualité d’âme importante de l’honnête homme, le chêne vient prouver que son caractère ne correspond pas avec ce personnage lorsqu’il se compare à un Caucase : «Cependant que mon front, au Caucase pareil.» Ici, le Chêne y va d’une métaphore hyperbolique lorsqu’il dit «au Caucase pareil.» Le Caucase étant une très grande chaîne de montagne, il exagère sa grosseur et sa stature afin de se rendre encore plus, imposant et plus fort face à la tempête. Cette métaphore hyperbolique entre lui et le Caucase illustre son manque de modestie. Dans un même ordre d’idée, tout au long de son dialogue, le Chêne manque de maîtrise de lui même, en effet, celui-ci ne peut s’empêcher de montrer sa grandeur et sa force et rabaisser du même coup le roseau qui est plus petit et moins fort.

Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.

Le moindre vent, qui d’aventure

Fait rider la face de l’eau,

Vous oblige à baisser la tête :

Cependant que mon front, au Caucase pareil,

Non content d’arrêter les rayons du soleil,

Brave l’effort de la tempête.

Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.

Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage

Dont je couvre le voisinage,

Vous n’auriez pas tant à souffrir :

Je vous défendrais de l’orage;

Ici, le champ lexical de la force vient montrer que le chêne ne peut contrôler la manière dont il décrit sa grandeur, «au Caucase pareil», «Non content d’arrêter les rayons du soleil», «Brave l’effort de la tempête», «tout me semble Zéphyr», «je couvre» et «Je vous défendrais» ses expressions prouve qu’il ne peut s’empêcher de se décrire comme étant plus grand que nature. Par contre, il ne peut pas plus se maîtriser et se priver de déprécier le roseau avec ses paroles, alors qu’il utilise «Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.», «Le moindre vent [...] Vous oblige à baisser la tête», «Tout vous est Aquilon», «Vous n’auriez pas tant à souffrir» ainsi que d’autres expressions et allusion du champ lexical de la faiblesse laisse paraître que le roseau est faible et petit. Le Chêne en manquant de maîtrise de soi en ce qui concerne ses paroles, vient faire contraste avec l’idéal de l’honnête homme. Essentiellement, le Chêne manque de modestie par rapport à sa prestance et de maîtrise de soi dans les paroles qu’il a envers lui-même et envers le roseau. De plus, il est possible de remarquer plus loin dans la fable que le roseau possède différentes caractéristiques qui viennent

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