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L'aveu de Mme de Clèves

Compte rendu : L'aveu de Mme de Clèves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2022  •  Compte rendu  •  492 Mots (2 Pages)  •  239 Vues

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Paragraphe argumenté, l’aveu de Mme de Clèves

    Madame de La Fayette publie en 1678 La Princesse de Clèves, un roman historique qui se déroule au XVIème siècle entre octobre 1558 et novembre 1559 à la cour du roi Henri II puis de Francois II. Madame de Chartres fait un mariage de raison avec le Prince de Clèves puis, rencontre lors d’un bal le duc de Nemours dont elle tombe amoureuse. Dans la troisième partie du roman La princesse de Clèves décide d’avouer à son mari cet amour. Cet aveu est assez discuté et aujourd’hui nous étudierons deux avis différents, celui de Bernard de Fontenelle (le neveu de Corneille), qui voit cet aveu comme beau et héroïque, il souligne la sincérité de Mme de Clèves ; Et celui du comte de Bussy-Rabutin qui trouve que cet acte n’est pas vraisemblable, il est trop exagéré.

    Comme je l’ai dit précédemment le comte Bussy-Rabutin trouve cet acte exagéré, il nous dit « l'aveu de Madame de Clèves est extravagant ». Je partage cet avis car, en effet l’aveu de Mme de Clèves est assez théâtral. Par exemple, on trouve la réplique « se jetant a ses genoux » (l.497) c’est un geste théâtrale et tragique qui montre la gravité de son aveu mais c’est également assez sur jouée. L’héroïne exagère encore plus en présentant à de nombreuses reprises son aveu comme héroïque, certes cette acte peut paraitre héroïque mais comme le dit le comte « il est ridicule de donner à son héroïne un sentiment si extraordinaire ». On le remarque grâce à la proposition subordonnée circonstancielle de concession « quelque dangereux que soit » (l.505), ou encore grâce des répliques où la princesse de Clèves essaie d’attirer la pitié de son mari comme l’hyperbole «je vous demande milles pardons » (l.507), ou encore« ayez pitié de moi et aimez-moi encore si vous pouvez » (l.511). Cette scène est donc théâtrale et sur joué comme nous l’explique le comte dans sa lettre.  Le comte nous dit également qu’une femme ne dira jamais à son mari qu'elle a de l'amour pour un autre que lui et cela est vrai pour moi, elle ne l’avouera pas, par honte et par peur, par peur de faire du mal à son mari, de le perdre ou encore par peur d’être jugée par les autres car aimé un autre homme que son mari n’est pas conventionnelle et surtout à cette époque. De plus que ce soit un homme ou une femme une tromperie n’est jamais vraiment révélée. Mme de Clèves nous montre bien que cet acte n’est pas conventionnel avec une négation partielle « Je vais vous faire un aveu que l’on a jamais fait », elle cherche à se distinguer des autres courtisans. Je partage donc l‘avis du comte de Bussy-Rabutin car pour moi cette acte est assez sur jouée est très peu vraisemblable comme il le dit dans sa lettre.

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