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Commentaire composé sur le roman La princesse de Clèves de Mme de la Fayette

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Par   •  28 Janvier 2014  •  1 826 Mots (8 Pages)  •  2 018 Vues

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Mme de la Fayette,

La princesse de Clèves

Commentaire Composé

Le texte que nous allons étudier est un extrait de l'ouvrage « La princesse de Clèves » écrit par Madame de la Fayette en 1678. Il retraçe l'entrée à la cour de cette jeune femme dans un endroit qui lui est encore inconnu: la cour sous Henri II. Elle est jeune, belle, grande héritière, de haute naissance et pénètre dans un lieu où règne le libertage. Nous décrirons premièremement dans cettte étude le portrait idéalisé de cette jeune femme puis nous aborderons le sujet de l'éducation, pour le moins originale pour l'époque, qu'elle a reçu de la part de sa mère, Madame de Chartres.

I ) LE PORTRAIT IDEALISE DE MLLE DE CHARTRES.

A) Un effet d'attente, qui attise la curiosité du lecteur.

Dans les premières lignes de l'extrait, Madame de la Fayette met tout en oeuvre pour intérésser le lecteur, lui donner envie de connaître la suite. En effet, l'entrée de l'héroïne suscite l'intérêt de tous, elle « attira les yeux de tout le monde. ». Le lecteur, à travers le regard de la cour qui se focalise sur elle, veut en savoir plus. L'auteur ne donnera le nom de la héroine qu'à la fin du texte afin de garder un certain suspens, une certaine attraction. De plus, elle utilise la forme impersonnelle afin d'accentuer cette idée d'inconnu: « Il parut alors une beauté à la cour »(ligne1) ainsi que l'article indéfini « une » dans les phrases « Il parut alors une beauté parfaite » et « c'était une beauté parfaite »(ligne 2).

Enfin, l'auteur prolonge l'attente grâce à la description du passé et de l'éducation de la jeune fille que nous développerons dans la seconde partie du commentaire.

Le lecteur ne connaîtra finalement son nom qu'à la fin de l'extrait, à la vingt-septième ligne, grâce à cette phrase : « Il fut surpris de la grande beauté de Mlle de Chartres »

B) Son portrait physique, ou l'incarnation de la beauté.

Le portait physique de Mlle de Chartres insiste sur sa beauté. En effet, on relève le mot, beauté, quatre fois dans le texte, dont les deux premiers, dans la même première phrase du texte, forment une répétition. L'auteur veut ainsi mettre en avant ce physique irréprochable de la Princesse de Clèves. « Une beauté » (lignes 1 et 2) est une métonymie qui l'incarne en une beauté parfaite. On relève aussi des hyperboles :« une beauté parfaite »(ligne 2) et « la grande beauté » (ligne 26).

Les dernières lignes du texte se concentrent sur la description du physique de Mlle de Chartres. On relève « la blancheur de son teint » (ligne 27), « cheveux blonds » (ligne 28), «  un éclat »(ligne 28), « tous ses traits étaient réguliers » (lignes 28 et 29), « son visage et sa personne étaient pleins de grâce et de charmes. ». Mais on remarque aussi que la beauté de Mlle de Chartres reste abstraite, Madame de la Fayette reste très succinte quant à son physique, faisant ainsi rêver le lecteur sur cette beauté incarnée.

On note aussi la comparaison élogieuse de cette femme par rapport aux autres dans les trois premières lignes : « qui attira les yeux de tout le monde, et l'on doit croire que c'était une beauté parfaite, puisqu'elle donne de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. ». Madame de la Fayette veut ainsi démarquer son héroïne des autres femmes.

L'auteur emploie donc différents procédés d'écriture afin de renforcer l'idéalisation de la beauté de Mlle de Chartres

C) Un portrait social qui reflète l'importance du sang à l'époque

Le portrait social de la Princesse de Clèves met en avant sa noblesse. Elle est de haute naissance comme le montre cette phrase : « Elle était de la même maison que le vidame de Chartres » (ligne 3 et 4). On reconnaît à travers cette phrase une importance capitale au rang, à la naissance. Elle est aussi « une des plus grandes hériritères de France. »(ligne 4) et « un des grands partis qu'il y eût en France » (ligne 22). Ce statut social renforce l'idée qu'elle est exceptionnelle et rare.

Mlle de Chartres, dont la beauté exceptionnelle et les qualités font d'elle une femme diférente et remarquable, va découvrir pour la première fois la cour du Roi Henri II, où règnent magnificence et galanterie mais aussi hypocrisie et libertinage

II ) UNE EDUCATION A CONTRE-COURANT

A) Madam de Chartres, une femme extraordinaire.

Madame de Chartres est décrite comme une mère exceptionnelle. Elle est respectée à la cour, c'est une femme « dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. »(ligne 6), phrase mise en valeur par l'adjectif hyperbolique « extraordinaires ». L’équilibre de cette énumération ternaire, avec un lexique abstrait où le mot « vertu » occupe la place centrale, est à l’image de la construction de l’extrait dont le fond est l’éducation morale, encadrée par l’apparence sociale.

Madame de Chartres, au lieu de profiter de son statut de veuve à la cour, la protégeant de toute tutelle venant des hommes, va se retirer pour « donné ses soins à l'éducation de sa fille » (ligne 8). Une décision assez étonnante pour l'époque quand on sait que la plupart des jeunes filles étaient élevées soit au couvent pour les cadettes, soit par des précepteurs, soit pas du tout. Elle va donc sacrifier « plusieurs années » (ligne 7) pour se concacrer uniquement à l'éducation de sa fille, qui fut est pour le moins très originale pour l'époque.

B) Une éducation hors du commun.

On assiste dans ce texte à des principes d'éducation à contre-courant

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