LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'avare Molière

Fiche de lecture : L'avare Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2016  •  Fiche de lecture  •  2 771 Mots (12 Pages)  •  5 947 Vues

Page 1 sur 12

Molière L’avare

Librio 1999

Le 13 février 2016

Elle Maas 2020764

[pic 1]

A        LES GRANDES LIGNES

Molière :

Jean-Baptiste Poquelin, pseudonyme Molière (il n’a jamais expliqué pourquoi il a utilisé Molière) a publié ce livre en 1668. Molière est un auteur de théâtre et surtout un grand auteur de comédies. Pour l’Avare , il a utilisé directement une source latine, une pièce de Plaute, Aulularia (la Marmite). Cette pièce date d’environ deux cents ans avant Jésus-Christ.


Le genre :

L’avare de Molière est une comédie en prose tandis que le public était habitué aux comédies en vers. En vers veut dire qu’un texte se décompose en plusieurs syllabes. Un texte en prose s’organise en paragraphes et rend le texte plus simple, plus clair et vivant. Ce genre n’utilise pas les techniques de rimes et de versification mais des figures de styles comme des métaphores. On croyait à cette époque qu’une bonne comédie ne pouvait s’écrire qu’en vers. Mais Molière a démontré le contraire.

Molière cherchait à faire rire le spectateur. Il voulait nous amuser. Pour cela il utilisait toutes les ressources du comique. Quant aux ressources du comique on peut jouer sur le geste, la situation, les mots, le caractère ou les mœurs. Dans l’Avare on voit :

  • Le comique de gestes qui présente des scènes de coups de bâton et de poursuites.
  • Le comique de situation : toute comédie raconte une histoire par une série de scènes qui ménagent d’amusantes surprises. Tous les moyens sont bons pour mettre en difficulté  le personnage dont on veut rire. On utilise des techniques théâtrales comme le quiproquo. (malentendu) Deux personnages comprennent les mots dans un sens différent. Technique théâtrale veut dire que, par une erreur de jugement, on prend une personne pour une autre ou une chose pour une autre. Un exemple, acte II, scène 2 :
    Harpagon dit à son fils : Comment ! pendard, c’est toi qui t’abandonnes à ces coupables extrémités ! Cléante dit : Comment ! Mon père c’est vous qui portez à ces honteuses actions ! L’avare découvre que son fils dépense beaucoup d’argent  et Cléante découvre que son père est un usurier, qu’il exploite.

Un autre exemple est que Valère évoque son amour pour Élise, alors qu'Harpagon pense qu'il lui parle de sa cassette.

  • Le comique de mots qui porte sur les paroles des personnages. Les façons de parler exagérées font toujours rire.  Il se crée des dialogues amusants en utilisant par exemple des figures de styles. L'effet comique peut provenir du langage lui-même. Mais aussi la répétition de certains mots ou de certaines formules produit également un effet comique .

Un exemple : Harpagon est devenu comme fou après il a découvert la perte de sa cassette. C’est une scène comique. Molière a utilisé des exagérations, des répétitions, des accumulations. C’est un jeu de la personnification, de la personnalisation : la cassette est assimilée par Harpagon à un être aimé.

  • Le comique de caractère qui met en scène les défauts et les vices humains. Pour faire rire il faut comme dans une caricature, forcer le trait dont on veut se moquer. Un personnage est doté d'une manie ou d'un caractère ou d'une obsession qui l'oppose aux autres personnages. L'avarice excessive d'Harpagon fait de lui la risée de tous. Ces traits sont une vérité humaine si profonde qu’un type se crée. Les personnages sont reconnaissables dans la vraie vie parce que Molière utilise des traits caractéristiques. Molière prend la vraie vie comme point de départ : L’avarice. Harpagon aime son or bien plus que n'importe quoi d'autre et ne tient pas à en profiter. Aussi il ne veut pas le partager.
  • Le comique de mœurs : quant aux mœurs, Molière voulait corriger les vices des hommes en les exposant à la risée de tout le monde. La comédie place les personnages dans leur milieu  et Molière voulait peindre les mœurs de son temps. Il se moquait par exemple des snobs, des médecins, des faux poètes. Molière peint l’avarisme dans le milieu bourgeois du XVIIe siècle et il en montre toutes les conséquences dévastatrices pour la personne. Il y a du désordre dans la famille à cause des conséquences.

Les thèmes principaux :

Il y a plusieurs thèmes dans ce livre de Molière qui se mélangent: l’avarice, l’argent, l’amour et le mariage.

Dans l’avare le mariage est conditionné par l’avarice : Harpagon voudrait épouser Mariane pour s’enrichir ou économiser. Il aimerait bien que sa fille marie mais « sans dot ». Aussi Harpagon aimerait bien marier son fils à condition de ne rien payer. Ce thème coïncide parfaitement avec le titre de l’œuvre : l’Avare. Harpagon ne veut rien payer, il est avare et il prétend garder sa richesse.

Toutes les actions dans ce livre sont motivées de l'amour. Cléante, le fils de Harpagon, aime Mariane. Mais Harpagon est attiré aussi par Mariane. Il veut que Cléante se marie avec une vieille veuve. Elise, la fille de Harpagon, veut se marier avec Valère, un valet d’Harpagon, mais Harpagon veut qu'elle épouse un vieillard. Dans cette société, pour se marier, il ne suffit pas seulement de s’aimer. Les mariages de raison sont souvent organisés par les parents des futurs époux pour des raisons économiques. Par exemple, deux familles de fermiers mariant leur fils et leur fille pour agrandir leurs terres. Des riches bourgeois contractent un mariage pour augmenter leur richesse. L’idéal était pour beaucoup d’être riche et amoureux.

Les mariages d’amour ont bien entendu toujours existé. Mais à certaines époques (comme au XVIIe siècle) ils étaient souvent difficiles à réaliser car les parents n’étaient souvent pas d’accord.

Dans l’Avare de Molière, ce thème est le centre de toute la pièce. Les personnages, vont essayer de tromper le vieil Harpagon pour essayer d’obtenir ce qu’ils veulent, un mariage d’amour ! Pour Harpagon, le mariage est tout d’abord une transaction financière et rien d’autre.

Le ton du livre :

Le ton du livre est comique, léger et plein d’humour ironique. L’auteur écrit des dialogues entre les personnages dans un style comique. Molière met Harpagon comme un mauvais type, il domine toute la famille, il est méchant et le plus sarcastique de tous. Il prend par exemple son propre bras parce qu’il pense qu’il est le voleur lui-même. Il entend aussi des voix dans sa tête et il parle tout seul alors il est paranoïde.

...

Télécharger au format  txt (17 Kb)   pdf (266.3 Kb)   docx (63.6 Kb)  
Voir 11 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com