LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'automne du Patriarche de Gabriel Garcia Marquez

Commentaire de texte : L'automne du Patriarche de Gabriel Garcia Marquez. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  887 Mots (4 Pages)  •  737 Vues

Page 1 sur 4

Commentaire sur l’extrait du roman L’automne du Patriarche de Gabriel Garcia Marquez (pages 46-50): “Dans la chambre présidentielle […] le pauvre amour.”

L’automne du patriarche est un roman espagnol de l’auteur aux multiples étiquettes Gabriel García Márquez, publié en 1975. Ce roman raconte le pouvoir d’un dictateur, nommé une seule fois dans le roman par le prénom Zacarias. Celui-ci règne de façon tyrannique sur un pays tropical sous-développé, déconnecté de la réalité, qui ne connaît même plus son âge. De plus, il ne sait ni lire ni écrire jusqu’à ce que sa compagne, Laeticia Nazareno, lui apprenne. L’homme vit seul dans un palais à la propreté douteuse, où plus personne ne prend le risque de mettre les pieds par peur. L’extrait étudié ici met en scène la découverte du corps sans vie du dit dictateur, qui n’est pas vraiment mort, puisque c’est son sosie, Patricio Aragonés qui le remplace. En effet l’homme politique a mis en scène sa propre mort. De plus, l’extrait dépeint également le portrait de la mère du dictateur. De quelle manière les portraits du dictateur et de sa mère sont-ils dépeints dans cet extrait? Nous verrons dans un premier temps que l’extrait fait le portrait du (faux) dictateur, décrivant de façon surréaliste et dépréciative l’homme, pour ensuite étudier le portrait de la mère de celui-ci, une pauvre femme mal aimée du peuple.

Le portrait du dictateur commence tout d’abord par la description de l’environnement qui entoure le corps sans vie de l’homme, qui est en vérité le-faux dictateur puisqu’il ne s’agit de personne d’autre que de Patricio Aragonés, sosie du dictateur, le remplaçant régulièrement dans les cérémonies officielles. Le corps se trouve dans la chambre présidentielle, meublée pauvrement puisque lorsque les hommes devinent le corps inanimé en entrant dans la pièce, ils ne découvrent “qu’un lit de camp inutilisé, un seau hygiénique [...], un coffre de fer [...] et un uniforme de toiles sans insignes [...]”. Ce sont les quatre seuls meubles et vêtements présents autour du cadavre. Dans le coffre se trouve tout de même “ses quatre-vingt-douze décorations et un uniforme de toile sans insignes”, nombre considérable étant donné la pauvreté de la décoration présente dans la chambre.

Le portrait fait de l’homme politique est surréaliste. Assurément, celui-ci n’aurait pas dû être traversé par les six balles qui l’ont touché “en entrant par le dos et en ressortant par la poitrine” puisqu’une légende disait que l’homme n’aurait pas dû être blessé car les balles étaient censées se retourner contre l’agresseur en ricochant sur la personne visée. De plus, le dictateur aurait “continué de grandir jusqu’à cent ans”, chose impossible sachant que la croissance s’arrête en moyenne à vingt-et-un ans, et les chances de vieillir jusqu’à plus de cent-cinquante ans sont presqu’impossibles. Aussi, “à cent cinquante ans il avait fait sa troisième dentition [...] ses dent étaient saines, petites, émoussées comme des dents de lait”, fait impossible, puisque les dents ne poussent que deux fois, et lorsque l’on est enfant, non à cent cinquante ans. Chose encore plus invraisemblable, celui-ci aurait eu “plus de cinq mille enfants [...] issus d’innombrables maîtresses”

...

Télécharger au format  txt (5.7 Kb)   pdf (36.2 Kb)   docx (9.1 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com