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L'assomoir Commentaire Composé

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Par   •  15 Septembre 2013  •  Commentaire de texte  •  402 Mots (2 Pages)  •  1 515 Vues

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l’analyse de titre

Le sujet principal traité par le livre est le malheur causé par l'alcoolisme. Il a aussi une fonction connotative : il s’agit d’une métaphore. Dans le roman, un des principaux lieux de débauche est l'Assommoir, débit de boissons tenu par le père Colombe. Le nom du marchand de vin est ironique, la colombe étant symbole de paix alors que le cafetier et ses boissons apportent la violence et le malheur chez ses clients. Au milieu du café, trône le fameux alambic, sorte de machine infernale dont le produit, un alcool frelaté, assomme ceux qui en boivent. Au fil du roman, l'alambic devient le monstre dévorant ses victimes. C'est cette machine qui va chaque fois enlever un peu plus de bonheur à Gervaise. D'abord Lantier, puis Coupeau, et enfin elle‐même qui, ruinée, devra vendre son commerce ‐ sa réussite ‐ puis sombrera dans la misère pour finalement mourir de faim.

Analyse de l’oeuvre

L’histoire se déroule à Paris et pendant dix huit ans : c’est une graduation.

L’alcoolisme :

Zola montre les effets de ce fléau social à travers l’évolution de Coupeau, progressivement gagné par la paresse, la déchéance physique, la violence, la folie.

Les milieux ouvriers

Un des 4 mondes sociaux que Zola expose dans les Rougon‐Macquart : le peuple ; les commerçants ; la bourgeoisie et le grand monde ; « un monde à part » où se côtoient prostitués, prêtres, meurtriers et artistes.

Dans ce roman, l’honnête Goujet, le paresseux Coupeau, l’avare et fier Lorilleux, le bruyant Mes‐Bottes en illustrent chacun un aspect.

Le roman du Paris populaire

Zola montre tous les aspects : les faubourgs, les grands immeubles où l’on vit dans la misère et la promiscuité, les cafés où les hommes se saoulent, les lavoirs où les femmes travaillent.

La langue du peuple

Roman écrit dans une langue orale, imagée, cocasse, savoureuse dont la verdeur et la crudité nous font entrer dans la psychologie des personnages.

De plus, étrange phénomène de contamination entre le parler populaire propre au discours direct et indirect libre et la langue de la narration. Par exemple, la mise en bière de Gervaise n’est pas contenue dans un passage au style indirect libre mais elle est pourtant écrite dans la langue familière dont usent les personnages.

Utilisé d’abord comme un pivot qui facilite le passage de la narration aux réflexions d’un personnage, le style indirect libre s’est emparé du récit. Son extraordinaire expansion donne au roman la forme d’un étonnant « roman parlé »

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